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IIN

saisons dcranncc qui est cnlrc l’été cl l’hiver. Mot à mot, ÉTÉ-iiivEB. Voyez Disiiar-amzkr.

Hanaf ou Anaf, s. f. Coupe, lasse. Vase de bois servant à puiser de l’eau <run ba(|uet, etc. Espèce de jatte. Sébille. l’I. iou. hémirid atm hanaf ha digasid dour d’in, prenez la coupe, la jatte et apportez-moi de l’eau. Voy. Kùp et Pézel, premier article.

IIan.vp ou Anap, s. f. l’etite mesure pour les grains. — Gobelet de métal. H. V. Pl. ou. Ce nom est fort usité en Bas-Léon. Je per.sc gue hanap et hanaf sont un même nom.

IIanapad ou AivAi’An, s. f. Le contenu de la mesure nommée hanap. Pl. ou.

IlAiNDÉEiN, V. a. Chasser, obliger h se retirer. Kenvoyer. Part, hañdéel. Ce mot est du flialectc de Vannes. Voyez IIablua.

Haneu. Voyez Banô. II. V.

IIanez, s. 1’. Histoire, narration des actions et des choses dijrnes de mémoire. Pl. ou. H.V.

Ham. Voyez IIiM.

Hann. Voyez Ayti, deuxième article.

Hanô ou Uamv, s. m. Nom, le terme dont on se sert pour désigner une personne, une chose. Dénomination. Pl. hanôiau (de 3 syll., ha-nô-iou) ou hanvou. lia c’houi a oar lié hanû ?

savez-vous son nom ? Kalz hanôiou, em 

«de, j’ai beaucoup de noms.

Hajso-badez, s. m. Prénom, nom qui précède le nom de famille H. V.

Hanô-kaer,s. m. Gloire, honneur, estime due à la vertu, au mérite. Uéputation. Etinn hanù-kaer en deùz younézel yuñl hé ôbériuu kaer, il a acquis de la gloire par ses belles actions. U.V.

IIanô-gwan, s. m. Adjectif, mot qui modifie le substantif. Pl. hanviuu-gwan. Ce mot vient du dialecte detiallcs. IL V.

Hanô-mâd, s. m. Réputation. Uenora. Estime. Nékél koUi’d hé hano màd évic liémcñl-sé, sa réputation n’est pas perdue pour cela. A la lettre, bon-nom.

ILN()-sKmvET, s. m. Souscription, signature qu’on met au bas d’une lettre, d’un acte. PI. hanmou-skrirel. IL Y.

Hanô. Voyez Anô.

IIañooai,. Voyez Hévei..

Hanol’ein. Voyez IIenvel.

Uañocéz. Voyez IIañvoez.

Hanter ou Añter,s. m. Moitié, partie d’un tout divisé en deux portions égales. Ann hah-Icr a vézô évid-hoc’h, la moitié sera pour vous. Hañler est aussi adj. et signifie demi. Eunn hañtcr-walen vézcr, une demi-aune d’étoffe. Eul léo hañlcr zo acliann di, il y a une lieue et demie d’ici lii. Il s’emploie encore advcr-Walement, dans le sens de à demi, à moitié, presque. S’é kcd hañicr-boaz, il n’est pas à moitié cuit.Z/nJKcr-rarci co, il est presque mort.

Hanter -BoÉzEi., s. m. ücmi- boisseau. Voyez AsTEL. H. Y.

Hantrr-boëzellad, s. m. La mesure d’un denii-lioisscau. Voyez Astei.lad. H. V.

HAiÑTER-KAÑT. Noni de nombre cardinal. Cinquante, nombre composé de cinq dizaines.

Ilañler-kañt U a zô béd dcvrt, il y a eu cinquante maisons de brrtices. Eunn hañUr-kañl, une cinquantaine. A la lettre, üEMi-tE>T.

Ha.vter-ka.ñtved, nom de nombre ordinal. Cinquantième, nombre de cinqo.inle.

HA.^TER - KÙFAD, S. comm. Jumeau, jumelle, celui ou celle qui a un frère ou une sœur né d’un même accouchement. A la lettre, demi-ve.vtbék.

HaSter-drû, s. f. Volte-face, retour fait pour résistera l’ennemi qui poursuit. U, V.

Ha.ñter-gañt, s. m. Hémicycle, dcmi-coi^ cle. Lieu forihé en amphilliéàirc pour une assemblée d’auditeurs ou de spectateurs. H. V.

Hanteh-gelc’h et Ha.ñteh gelc’he.nva. Voy Hanter-ga>t h. V.

Hañter-clévült, V. a.EnIr’ouïr, ouïrimparfaitcmejit, ouïr à demi. Part, hañlcr-glével. Ile hanter - glévoul n’em eùz grc’nl kt’n, je n’ai fait que l’entr’ouïr. Voy. Dam-glévoit. H.V.

Ua.nteb-c’hoab, s. f. Sœur d un antre lit. Sœur de père ou de mère seulenie ;it. Pl. hañler-c’hoarézed. A la lettre, demi-soelr. Ed Vannes, on dit c’hoérek. dans le même sens.

Ha.nter-liocr. Voyez Ha.ñteriivr. H.V.

IIa.-stbr-livr ou Hanter-i.ioi :r, s. m. Marc poids quiconticnthuit onces. Demi-livre. ILV’.

11a.tkr->üz, s. m. Minuit, le milieu de la nuit. L’heure qui indique le milieu de la nuit De plus, le nord, la partie du monde opposée au midi, le septentrion. AVoa kéd dislrOcdda hanter-noz, il n’était pas de retour à minuit. Tréméned co ann avel d’ann haùicr-nôz, le vent est passé au nord. A la lettre, demi-mit ou moitié de m-it.

Hanter-tiécez, s. comm. Époux et épouse. C’est le nom gracieux que se donnent mutuellement le mari et la femme. Mot à mol, moitié DE MÉNAGE. C’est ainsi qu’en franrais on dilfigurémenl ma moitié, mais scurcment d’une femme à l’égard de son mari.

Ha.Stbr-voil, s. f. Hémisphère, moiliê d’une sphère. En Galles, /lanncr-i’ouL HaStcr-voul ar béd, la moitié du globe terreslre. llm hanter cùz a voul ar béd, noire hémisphère. H. V.

Hanter-vrei R. s. m. Frère d’un autre lit Frère de père ou de mère seulement. Pl. hañ icr-vrcùdcùr. A la lettre, DEMi-FRfer.E. En Vannes, on à’U. brcûrek, dans le même sens.

Ha.nter-vu.ñs, s.m. Feuillette, vaisseau conteoantun demi-muid ou environ. l’I. ou. II. V.

Ha.nter-vinsad, s. m. Feuillette, la contenance d’un demi-muid. Pl. OH. 6"a»d eunn hantervunsad em bézù awalc’h, une fcuil letle me suflira. II. V.

H,v5iTKR-wÉi,0LT, cl par abus, Hanteh-wé LET, V. a. Entrevoir, voir imparfaitement vo ;. u demi. Part, hañler-uclel lié hañicrwélout n’em eùz gréai kén, je n’ai fait que l’entrevoir. Voyez DcM-wÉioi t. It. ’.

Hanter-zigëri, V. a. Enlr’oiivrir, ouvrir,’ ; demi, ouvrir un peu. Part, hañirr-zigorct ilañtcr-zigéri a ri : ann <ir, j’cntr’ouvris l.i porte. Voyez üam-zig£ri. U. V.