Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/401

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

H EN

vocab, breton du ix" siècle, cl dans les chanis du peuple. Pl. iuu.. Vuy Sàl. II. Y.

Hel. Voyez Hé.il, premier arliclc.

lÏKL. Voyez IlÉAi., deuxième article.

IIÉLA. Voyez ^ÉALA.

Héla VAH, ad). Eloquent, qui a l’arl de bien dire et de persuader. Disert. Affable, à qui l’on parle et qui parle facilemciil. AV lu’t hm hélavar hag hé vrcùr, il lia-l pas aussi cloquent que sou frère. Un dit aussi hélavar.

lIf :i.fci>AN. Voyez IIëdlïcdan’.

HÉLÉ^É. Voyez Ufcvi.ÉNÉ.

IIë :.gr. Voyez IKcalkb.

Uélestr. Voyez Élest».

IIelgez. Voyez Elgez.

IlÈLi. Voyez lIiLi.

Uéi.ibér. Voyez IIiLinÉR.

Héliein. Voyez HuClia.

nEiLuz, adj. Possible, qui jjput tUa ou qui gc peut faire ou qui peut arriver. KémcfU-sé a zô hdlu :, cela est possible. Voyez Galllz.

IIki-moi, V. n. S’accouder, s’appuyer du coude. Part, helmoel.

Helmduer, s. m. Accoudoir, ce qui est fait pour s’y accouder. Pl. ou.

IlËLOCR, s. m. Chasseur. Pl. ien. II. V.

Héman. Voyez Iîé-han.

Hémolc’iiou Emolc’h, s. m. Chasse, poursuite du gibier. PI iou.

Hémoi.c’hi ou Èmoi.c’hi, V. n. Chasser, poursuivre le gibier. Il se dit aussi en parlant d’une vache eu chaleur, qui poursuit le taureau, et de quelques autres feniciles. Part. cl. Oc’h lu’molc’ld c Irémen hé amzer, il passe son temps à chasser. Ucmolc’hi a ra arvioc’h zù, la vache noire poursuit le taureau.

llÉiuOLc’uiAD (de 3 sy !!., hé-mol-c’hiad), s. m. Chasseur, celui qui aime à chasser,à poursuivre le gibier. Pl. hémolcliidi. Voyez Gwénaeb. Demp. Voyez Hép.

Hen, adj. Ancien. Vieux. Agé. Ce mot nest plus guère usité aujourd’hui, je crois ; mais on le retrouve dans ses dérivés licna, hi’nauur, ùlc., et dans plusieurs noms de lieux. Voyez Koz.

Hen. Voyez Hé, premier article.

IIen-ha-hen, s. cnmm. Un tel. Un quidam. Une personne que l’on ne veut ou que l’on ne peil nommer. En Léon, on emploie cette façon de parler pour les deux genres. En Cornouaille, on dit houn-hahouii, pour le féminin. A la lettre, lui et lui. Voyez Péhanô.

Hen-iio.ñt, pron. démonst. Celui-li, loin de nous. Uiwar-binn hcn-hoñl é komzomp, nous parlons de celui là. Voyez Hoñt.

Hen nez, pron. démonst. Celui là, près de nous. AV kéd Iwn-ncz ac’houlennann, ce n’est pas celui-là que je demande. Ce mot est composé de hen, lui, cl de néz, près. £u Vannes, hennec’h.

liÉNA, superlatif de l’inusité hen, ancien. Ann héna, le plus ancien, le plus vieux, le plus âgé, l’ainé. Hôhicîj) héiia am eùz gicclcl, j’ai vu votre fils aine. En Vannes et en Trég., on dit hénañ ou héiiaf. ("c dernier est un nom de famille connu en Brel. Vovez Hénaoir.

IIEN 37 -,

Hénaf. Voyez IIéa.

Héna.v. Voyez Héna.

Hénanued, s. m. Aînesse. Primogénitui.-. Priorité d’âge entre frères et sœurs. Droit d’nliiesse. — Monument ancien. Antiquité. H. ^■. On dit aussi hénavélcz, dans le même scru.

IlÉN.tNDËDoi’R.s. m. Antiquaire, savant daii^ la Connaissance des monuiuenls antiques. Pl. ien. Ce mot vient du dialecte de Galles. H..

1Jé>aoür, s. m. Aîné, le premier ne des crtfants d’uu même père ou d’une même mère. PI. ien. Ilcnaour ann ti-zc a vé :6 pinvidik, l’ainé de celte maison sera riche. Voyez Hé.va.

Hé.>aour, s. m. Sénateur, celui qui est nîcndjre d’un sénat. Pl. éd. H. V.

Hénaoubez (de 3 sjll., hé-naou-re :],s. t-Ainée, une uinéede maison. Pl. éd.

IIÉNAOCRIKZ, s. f. Sénat, assemblée de personnes considérables dans laquelle réside la principale autorité en certains états. Voyei Sént. II. V.

IIÉNAVËLEZ, s. f. I.c même que hcnañdtd.

IIe-nkin. Voyez IIinkin.

He.ñd. Voyez IIe.nt.

Heñd-dall, s. m. Cul-de-sac, petite rue ou petit chemin qui n’a point d’issue, de di’-bouché. Impasse. A la lettre, cuemin aveiglï. On dit aussi, stréal-zatl el gour-stréat.

He.ñd-énep, s. m. Contre-marche, marche contraire à celle qu’on paraissait vouloir faire.

n. V.

IlENGiAt, V. n. Demander le mAle, en par lant d’une vache. Voyez Hémolc’iii. H. V.

He.ñcua. Voyez Hi.cha.

Uenchen, s. f. Anche, bec plat des haut bois, bassons, etc. Embouchure, la manière d’emboucher un instrument à vent. Vispar tu hcñchcn ar zoncrzé, ce ménétrier a une ejcellente embouchure. Pl. hcñchennoii. H. V.

He.nchou, s- m. pi. Vulve, appareil cxttrieur de la génération chez les femelles de plu sieurs animaux. H. V.

IIennec’ii. A’oyez IIen-nez.

lÎENNEz. Voyez Hen-.nëz.

IlÉ.ôz, espèce d’adv. Cette nuit. Ce 9oir. N’em cûz két /^oushel vidd hcnoz, je n’ai p ;t< bien dormi cette nuit. Quelques-uns prononcent hénoaz et hi’nocz (de ’2 syll., ht’-noaz nn hi’-noez). — En Trég. et en Gall., héuô. H. . En Van, /Kfnoac’/ ! ou /linf’ac’/i. Voyez FéÔ’.

Heñt ou IIend, s. m. ("hcmin route. Voit. — Voyage. II.V. Pl. heñchnu ou hiñchou (p.ir ch français), par abus pour hcûtou, non usité. Diskouézid ann hcñt màd d’in, montrez-mui le bon chemin, la bonne route. /(gañd /lor’A heñl, passez votre chemin ; a la lettre, alliti AVEC VOTRE CHEMIN. Gwall hiñchou sô ac’hami di, il y a de mauvais chemins d’ici là. A hcñd ail, d’ailleurs, au reste, au lond, en effet —autrement. H.V.A la lettre, i>'aitre cub MIN. ,-1 hdb hcñl, de tous cotés, de tout»’ paris ; à la lettre, DE cnAoïE CHEMIN. A drcù : heñt, à la traverse, inopinément ; à la leltr4-.

DE CHEMIN DE TRAVERS OU DR TRAVERSE. Vo). StRÉAT et II1.ÑCUA.