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IIFAI

rùpiignancc, parliciilièronioiit pour certains iml’i. — Jalousie. H. V. Ilcàg a rà ar boédzé ô’in, colle iiouriiliire me lopugiic, me (Juiiiic <1(: la ré|)iignariec. Voyez liitEZ.

]Il :£’gi, V. a. Avoir de l’aversion, de larépii { ;tiance, parliculièreinent pour quelques nieh. l’art, cl. Ne hcùgann kvdann drd-zé, je n’ai pas de répugnance pour cela. Voy. tiinzi.

HbÙGIiz, adj. Uépugnaiit, nui iiis|)ire de l’avprsion, de la répugnance. dycz ICiiËzuz.

IIkli, ou Ki’l (d’une seule syll.’, s. m. Suite, ceux qui accorniiagnent quelqu’un par honneur. — Accompagnement. H. V. Trace. Vestige. Imitation. l’I. iuii. Exinn hcùl kacr en (itja, i ! avait une belle suite". War lie heiil cz nnn, je vais sur ses traces. — En Galles, Iwl. 11.. û)ci l.EHc’ir.

IIei^i.ia (de -2 syll., hciï-Ua), v. a. Suirc, sller aiuès. Accompagner. Escorter. Imiter, (^.ultiver, en parlant des arts, etc. l’art, heù-Uel. N’hellann kéd hnc’h hetUia, je ne puis pas vous suivre. lié hetiUed liù deûz bélég ann (Jr, ils l’ont escorté jusqu’à la porte. iVi’« kclfall d’ézkan heülia hé ddd, il ne ferait pas mal d’imiter son père. En Vannes, héliein.

IIelxiek (de 2 syll., heu-lier), s. m. Celui qui suit, qui accompagne, qui escorte. Compagnon. Imitateur. Pl. icn.

IlECLiÉtiEZ (de 3 syll., heù-lié-ret), s. f. Celle qui suit, qui accompagne. Suivante. Soubrette. Imitatrice. Pl. cd.

Heùlilz (de 2 syll., heù-liuz), adj. Qu’on peut suivre, imiter. Imitable.

IIeir (d’une seule syll.), s. f. Heure, espace de temps qui fait la vingt-quatrième partie du jour naturel. FI. iou. l’éd heur eo ? quelle heure est-il ? Né kél c’hoaz pcder heur, il n’est pas encore quatre heures. Quoique ce inol semble venir du latin, il faut dire qu’il existe en Galles sous la forme de aoitr, et en gaël.-écoss. sous celle de uair. Je le crois donc communaux langues indo-européennes. H. V.

Heûreùchin- REÙNEK, S. m. Porc-cpic, animal dont le corps est couvert de piquants ; c’est une espèce de hérisson. II. V.

llELnioo, s. f.pl. Heures, livre de prières. Enn hé heuriouélenné,i lisait dans ses heures. II. V.

IIecrli.ñk. Voyez Hdrliñk.

Uelrloü. Voyez lIur.Lou.

Heurvez, s. f. La durée d’une heure. Pl. hcurtésiou (de 3 syll., heur-vc-siou). A-znug diou heurvez en deûz shrivetj il a écrit pendant deux heures.

Helt, adj. et s. m. Maladroit. Gauche. Pour le plur. du subst., hculed.Jc ne connais ce mot que par leOict. du P. Grégoire, qui le donne comme du dialecte de Vannes. Voy. Amparf-^l.

IIelz (d’une seule syll.), s. m. liotte, chaussure de cuir qui couvre une grande paitie de la jambe. Bottine. Guêtre. Pl. heûzou ou heùzaou Révihan eogréat va heûzou gan-é-hocli, vous avez fait mes bottes, mes guêtres trop petites. Le singulier estpeu usité. Voy. Bodréod.

Heûz Voyez ECz, deuxième art.

Hevz., v. a. Botter, mettre les bottes à

HEV

quelqu’un, (iuètrer, mettre des guêtres. Pari. el. (idhid uuan tienndg éiilva hetiza, appelei quelqu’un pour me mettre mes bottes, mee guêtres.

HeCzaol’hr (de 3 syll., hea-zaouer), s. m. Ilollicr, celui qui fait des bottes, celui ()ui fait des guêtres. l’I. icn.

IIel^zol’i (de 3 syll., heù-za-oui), v. n. Faire îles botles, des guêtres. Pari, hcùzauuel.

Heizek, s. m. Celui qui met les guêtres h quelqu’un. Pl. ien.

IIei’zi. Voyez Eizi.

IIeizik, s. m. Bottine, botte courle (l’un cuir doux et souple. l’[. heùzouigou. H. V.

Heïzou. Voyez HeCz.

lluiziz. Voyez EOziz.

llfcvKL ou llÉ.NVEL, adj. Semblable, qui ressemble. Hessemblant. Pareil. Uével eo ouc’b hé ddd, ilest semblable à son père. Né kéd hivel hé mañ ouc’h égilé, celui-ci n’est pas pareil .1 l’autre. En Vann., haval, hañval ou hañoual (de 2 syll., /lañ-ouai ^. Voyez IIévéléuicez.

Hével-boan, s. f. Talion, punition pareille h l’olTense. Lézen ann hévelboan co, c’est la loi du talion. A la lettre, semulabi.e peike.

llÉVEL-iiÉEL, sorte d’adj.Tcl quel, médiocre, de peu de valeur, de peu de considération. Uével-hével eo hé zaé, son habit est tel quel. A la lettre, semrlable-seudladi.e.

llÉvÉLED. Voyez Hèvélep.

Hévélébékaat, v. a. Assimiler, rendre semblable. Comparer, examiner le rapport qui est entre une chose el une autre. Confronte !. Égaler, l’art, hévélébékéct. N’hellann hé hév»lébéhaad ouc’h nclrâ, je ne puis l’assimiler à rien, le comparer avec rien. Voyez IIévéiep.

Hévélébékaer, s. m. Accordeur, qui fait métier d’accorder ceitains instruments de musique PI. icn. H. V.

Uëvéi.ébëdigez, s. f. Assimilation. Comparaison. Conformité. Rapport. Ègaliié.

Hëvélédigez, s. f. Ressemblance, rappoït entre des personnes, entre des choses. Similitude. Parité. Portrait. En Vannes, hañvélédigec’h. Voyez IIével.

Hévélep, adj. Pareil. Égal. Conforme. Tel. Même. Biskoaz n’hoc’h eûz gteélel eunn hévileb amzer, vous n’avez jamais vu un pareil temps. Ann drd-mañ a zô hévélep d’al lézen, ceci est conforme à la loi. Hévélep tdd, hévi-Icpmâb, tel père, tel fds. Eunn hévélep Irdeo, c’est la même chose. Voyez Hévélébékaat.

Hévéler, s. m. Imitateur, celui qui irait*. PI. icn. N’en detiz bel hévéler é-bél, il n’a pas d’imitateur. U. V.

Hévélolt, v. n. Ressembler, avoir du rapport, de la conformité avec quelqu’un, ave«  quelque chose. Etre ressemblant. — Imiter, suivre l’exemple, prendre pour exemple, pour modèle. H. V. Part. et. Hévéloud a va ouc’h hé breûr, elle ressemble à son frère. Ce mol est peu usité ; on emploie plus souvent, dans le même sens, la périphrase 6cza /ieueJ, être semblable. En Vannes, hañvalcin.

Hévéliz, adj Imitable, qui peut être imité,