Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/405

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qui mérite d’étrcimii(;.Imilatif,qui imite. H.V.

Hévléné ou Évi.é.né, et, suivant Le Pelle- tier, IlÉLÉNfe, espèce d’adverbe. Celle année, pendant l’année CDuranle. lidr é vvzd ar hara névUné, le pain sera cher cette année. Voyez Léné et WAHLÉ>f :.

IlÉzioD. Voyez IIiRiô.

Hi, pron. j)ers. Elle. La. Elles. Les. Hi co a c’halv, c’est elle qui ai)pelle. ce sont elles qui «ppclleiit. Cnñl-hi cz l’nt, vous irez avec elle ou avec elles. Hrp-s-IU ounn dciicl, je suis Tenu sans elle ou sans elles. Voy. la Grammaire. lli, pron. pers. Eux. Ils. Ili hô deùz de- bred ann drd-zé, ils ont mangé cela, ce sont eux qui ont mangé cela. Voyez Ilô, I< ; art. lIi.voL. Voyez Héol.

Ilimi, ou Ibilou Ébil, s. m. Cheville, mor- ceau de hois ou de fer qui va en diminuant et que l’on fait entrer dans un trou. Clavette. Goupille. V. hibiliou et Idbilien. Ré vihan en ann hibil diouch ann louil, la cheville est trop petite pour le trou. HiBiL-iiocARN, s. m. Gougeon, cheville de fer. Pl. hihilien-hnuarn. Eunn hibil-houarn a lékéolamañ, vous mettrez un gougeon ici. H. V. HiBiLiA (de 3syll., hi-bi-lia), v. a. Chevil- ler, joindre, attacher avec des chevilles. Gar- nir de chevilles. Part, hibiliel. HiBiLiK, s. m. Fausset, petite brochette de bois servant à boucher le trou que l’on fait à un tonneau puur goûter le vin. Pl. hibilioui- gou ou MbiVicmyou. II.V. Hiiîoi’D, s. m. Murmure, bruit sourd cl confus. Le bruit que font les eaux en coulant. ÜC plus, dénonciation, délation. Pl. ou. Na tUaouann héd hocli hiboudou, je n’écoute pas vos murmures. Voyez Soroc’h et Khoz. HiDouDA, V. a. et n. Murmurer, faire un bruit sourd et confus. Il se dit aussi du bruit que fait l’eau en coulant. De plus, dénoncer. rart. ci. Hibouda a n’ont bdpn’d, ils murmu- rent sans cesse. Iliboudcd co bfl gañd hé vreùr, il a été dénoncé parson frère. Voyez Soroc’h v. IIinofiDKR, s. m. Celui qui murmure. Dé- nonciateur. Délateur. Pl. icn. HÎK, s. m. Hoquet, mouvement convulsif du diapliragme et de l’eslomac, avec une ex- plosion sonore par la bouche. Êma ann hik gañl-hañ, il a le hoquet. Ce mot est une ono- matopée. En aunes, hdk. IIÎE. Voyez Hii.LiK. HiKA, V. n. Pousser de fréquents lioquels. Part. cl. En Vannes, hakfin. HiR.tnrR, s. m. Chatouillement, aclioti de uhatouiller. (Vannes.) U. V. HiRElN. Voyez HiLI.IGA. HiKÉnEc’n (Vann.) Voyez IIili.ik. II. V. lIiRüz, adj. Tilillant, qui titille, qui clia- tiHiille. Chatouilleux, fort sensible au chatouil- lement. Voyez lIlLI.IKl’Z. U. V. HiDiv. Voyez WittiCi. IliGEN, s. f. Hameçon, petit crochet de fer pour prendre du poisson. IH.higcnnou. Gañd ann higen é kdr péskéta, il aime à pécher i l’hameçon, ù la ligne. HIN 370 lIiGENSS, V. a. Piquer, prendre avec l’ha- meçon. Part. et. HiiiOLKN, s. f. Pierre à aiguiser. Queue. PI higolenniiu. liii.uROM, adj. Mal vêtu. Mal habillé. Mal propre en ses habits. Je ne connais ce molqur- par le Dict. de Le Pelletier, quoique ce savant le donne comme appartenant au dial. de Léo.i. II11.1 ou IlÉLi, s. m. -Saumure, liqueur sa- lée ()our garder la viande, le poisson. — Eau saumàlre, eau de mer. II. ^. Héd eo gùlci ar c’hik gañd ann hili, il faut couvrir la viandv avec de la saumure. Hii.i-DROt’D, 9. m. Saumure forte el piquan- te. Sali en cvcl ann hUi-broud, il est salé comme de la saumure forte. H11.IBP.R, s. m. Corme ou sorbe, fruit qui est une e.’^pèccde puire sauvage. //i/uircM, f., une seule corme ou sorbe. V. hiliber.Ce mot est composé de hili, saumure, et de per, poire. IliLioËRF.M. s. f. Cormier ou sorbier, ar- bre qui porte des cormes, des sorbes. Pl. hiii- tcrc/uicrf. Pourlacomposit., voy. lemotprcccd. lln.iEN, s. f. Sauce, assaisonnement liquide où il entre du sel et quelques cpiccs pour lui donner du goût. Voyez II11.1. lliLiENN.k, V. a. Epicer, assaisonner avec des épiées. Part. et. U.. lIii.Liu, s. m. Chatouillement, certaine im pression agréable qu’on ressent lorsqu’on vous touche le flanc ou quelqu’aulre partie du corps. En Vannes, hik. HiLUKiz. Voyez IIiKlz. II. V. HiLLiGA, et, par arbus, Hilligat, v. a. Chatouiller, causer un tressaillement qui pro- voque ordinairement à rire. Part. c/. Aam Ail- liyU kél, droug a rid d’in, ne me ehatouillcz pas, vous me faites mal. En Vannes, hikcin. II1LLIG.1DCR. Voyez HiKADi’R. H. V. HiLLiGKR, S. m. Endormeur, llalleur, en- jôleur. Pl. icn. Na zclaouit kéd anézhañ, eunn hitligcr eo, ne l’écoutez pas, c’est un endor- meur. H. V. IIILLIGËREZ. Voyez IIlLLlE. H. V. HiLUGcz, adj. Chatouilleux, sensible au chatouillement. Pa oann iaouañk, é oann hil- liguz hrdz, quand j’étais jeune, j’étais fort chatouilleux En Vannes, /liAu ;. • lIiM ou lliMN, s. m. Hymne, chant de l’Eglise. Pl. ou. H. V.

  • Hiñkané, adj. et s. comm. Qui va l’amble.

Cheval ou jument qui va l’amble. Pour le plur. du subst., hiñkanéed. Ce mot me parait venir du mot français haquenée, ou peut-être est-ce le contraire.

Hiñkin ou Heñkin, s. m. Pointe de ferqui s’adapte ;un fuseau. On donne aussi le même nom à la glace qui se forme de l’eau qui tombe des toits, vulgairement nommée en français ClIANnKI.LES DK GLACE. Pl. 10». VoyCZ IvLËREN, deuxième article.

IlixÉAcu. Voyez IIé.nôz.

Hiñcha ou Heñcha (par ch français), par abus pour Heñta, non usité, v. a. et n. Montrer le chemin. Mettre sur la route, sur la