Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/430

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LAUMfiRRz, S. m. Action de sauter, de bondir, liuiidisscmt’tit, muuvemeut de ce qui bondit Voji’z Lauuoiit.

LiMHÊuiK, s m. (>’cstle nom que l’un donne à un certain (ictit oiseau qui ne fait que sautiller. On le dit aussi d’un petit garrun alerte et éveillé. Pl. éd. C’est un diminutif de tammer.

Lamhidigez, s. f. Palpitation, battement déréglé etinégal du cœur. Pl. ou. V. Lamm. H.V.

Lauuout, et, par abus, Lammet, v. n. Sauter, s’élever de terre avec effort ou s’élancer d’un lieu à un autre. Palpiter, se mouvoir d’un mouvement inégal et fréquent, l’art. lammet. Dr eist ann drdf en deùi lammel, il a sauté par-dessus la barrière. Lantmoud a ra va c’haloun, mon cœur palpite. — En (ialles, lamou. Dans le Vocabul. du ix" siècle, lebmal cl lemmal. En Gaël, lemmirich. 11. Y. N’oyez

I.AUM.

Lamuuz, adj. Palpitant, qui palpite II. V-

Lamout. Voyez Lémel.

Laup-gwîn, v. a. Lamper, boire avidement de grands verres de vins. Part. et. En Galles, kipia-gwin. H.V.

Lampad-wîn, s. m. Lampée, grand verre de vin. Eul lampad-win en deiiz evel, il a bu une lampée. II. V.

Laupr, s. m. Phosphore qui se dégage de l’eau. Lampe. En Galles, lampr ellamp. H.V.

Laupr, adj. Poli. Uni Glissant. Luisant. Lampr eo ével eur zilien, il est glissant comme une anguille. Voyez Li.nk.

Lampb., v. a. Polir. Unir. Rendre glissant. — Lubrifier. H.V. Part. et. Vojez Li.nka.

Lampbadur, s. m. Phosphorescence, qui se dégage de l’eau. H. V.

Lampradur, s. ra. Poliment, action de polir H.V.

Lamfrer, s. m. Polisseur, celui qui polit certains ouvrages. Pl. icn. H. V.

Lahprérez, s. m. Polissure, action de polir ou effet de cette action. H. V.

L.UPREz, s. m. Lamproie, poisson de mer qui ressemble à l’anguille. Lamprézen, {., une seule lamproie. 1*1. lamprézenned ou simplement lamprez. Ce nom ne viendrait-il pas à ce poisson, de ce qu’il est glissant et qu’on a peine à le tenir dans la main ? Voyez Lampr.

Lamprocer, s. m. Poussoir, instrument dont on se sert pour polir. H. V.

Lampbcz, adj. Phosphorescent. Voyez Lc-

CBRNOZ. H. V.

Lan. Voyez Lann, deuxième article.

Lan. Voyez Lanô.

Landab, adj. Paresseux. Lent. Lâche. Fainéant. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Voyez Landréant.

Lander, s. ra. Landier. Chenet, ustensile de cuisine et de chambre qui sert à supporter le bois et à l’empêcher de rouler. Pl. iou. H.V.

Lañdouch. Voyez LaSdoijrc’hen. H.V.

Landodrc’hen, s. f. Courtisane, femme de mauvaise vie. Femme publique. C’est une injure des plus grossières. Voyez Gast.

LN

La.SobK. Voyez La.ñdeh. II. .

La.Subëa ou La.nuhëi, v. n..Agir avcr Itnteur, avec paresse. Tarder. Part lañdrhl.

1.AÑ0RÉA.ÑT ou Lanoréat, a<lj. cl S. m. Paresseux. Lent. Lâche. Fainéant Pour le (il du subst., lañdriañted V. tiouREK et Llülübii

La.ñdhéii.ñtiz, s. f. Paresse. Lenteur. Lâcheté. Fainéantise. Voyez Gurhëgez, 1" art.

Lv.ÑDRfti. Voyez La.nobêa.

LÑFftAz ou La.nfez, s. m. L’étoupe gr.iüsière du lin et du chanvre. Voyez Stoup.

L.ÑGouiNEK [de 3 syll., lañ-goui-nek ;, adj. et s. m. Géant, qui excède de beaucoup la stature ordinaire des hommes, (lelui qui est disproportionné dans sa taille. Pour le plur. du subst., hmgouinéged. Voyez Pellvan et

et ItAMPS.

La.ngoi’inégez, s. f. Géante, celle qui excède de beaucoup la stature ordinaire des femmes. Pl. éd. H.V.

’ L.nchen (par ch français, s. f. Mauvaise langue. Pl. lañchennou.

  • LA.^CHE^^A (par ch français ;, v. n. donner

des coups de langue. Médire. Déiracler. Part. et. Hé gleved hoc’h cùs-hu ô lañchenna ? l’avez- vous entendu médire’.' Voyez Drourkomza.

  • La.ñchEnnad (par eh français), s. f. Coup

de langue. Médisance. Détiaction. — Cancan, propos, bavardages pleins de médisances. H. V. Pl. ou. Da bép gcr é laoské lañckennodou, il donnait des coups de langue à chaque mot. Voyez Drouk-komz.

’ Lañchen.nek (par ch français ], adj. et s. m. Celui quia une mauvaise langue. Médisant. Détracteur. Pour le plur. du subst., lañchennéien. Voyez DRora-KOMzER.

  • La.ñchennégez fpar ch français), s. f.

Celle qui a une mauvaise langue. Femme médisante. Pl. éd.

Lann, s. m. Arbuste épineux comme le genièvre. Grosse bruyère piquante, que l’on nomme, en Bretagne, de la l^nde, et fn d’autres provinces du jan ou de rajonc. Le plur. lannou ou lannéier ne s’emploie, ainsi que le français landes, qu’en parlant déterres incultes.

t.ANN ou Lan. s. f Ce mot n’est plus connu aujourd’hui, au moins en Bretagne, que dans la composition des noms propres de lieux et de quelques noms de famille. 11 répond, je pense, au land des peuples du nord et doit signifier territoire, contrée, région, pays. Je traduirai donc Lamhaol ou Lan-baol, le territoire dePaulouPôl ^Langoal ou Lan-gnat, le territoire du bois. do la forêt. Qnelque ?uns prétendent, et je l’ai dit quelque part moi-même, d’après eux, que lann signifie lieu consacré, temple, église ; mais cette opinion tombe d’elle-même, quand on veut tra duire le nom de Laniliz ou Lan-iUz, qui ferait, d’après cette interprétation. le temple de l’église ou l’église du temple, ou le temple du temple, ou l’église de l’église, ce qui me paraît très-insignifiant ; tandis que l’on trovve à