Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/433

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Lastézi’z, adj. Sujet à la vermine ou propre à en donner. Qui engendre de mauvaises herbes.

Lastii, s. m. Lest, pierres on autres matières pesantes dont on charjçe le l’oud d’un navire —En Galles, lasl. H. V.

LAsrnA, V. a. Lester, mettre du lest dans un navire. Part. et.

LAsrRAULR ou l.ASTRAcii, S. m. Lcsiage, aclion de lester un vaisseau. H. V.

Lastrérez. A^)yez Lastbadur. II. Y.

Latar, s. m. Ilumidilé, en parlant du temps, de la température. Ilrouillard, briimo. Latar a zâ inn amzcr, il y a ilc riiumidilé dans le temps. Voyez I.kizded et Logen.

Latahi, V. n. Ûcvenir humide, en parlant du temps, de la température. Produire des brouillards. Part. cl.

IvATAHuZjadj. Humide, en parlant du temps, etc. Sujet aux brouillards. Lataru : co ann amzerhirw, le temps est humilie aujourdliui.

Latin, adj. Lalin, latine. Al latin, la langue latine, fl. V.

Lavac’h. A’oyez Lolac’h.

Lavan, s. f. Lavande, plante odoriférante. En (lalles, lavant. II. V.

Lavar, s. m. Parole. Discours. Parler. Dire. Dit. Allégation. Assertion. Rapport. Pl. iou. Dalchcd co enn hé lavar, il est arrêté h la parole. Diouc’h hé lazar héñ anavézann, je le connais à son parler. Hcrvcz hô lavar éraimp, nous ferons selon votre dire. Hé lavar en deii : hag hé zizlavar, il a son dit et son dédit. — Lavar dic’hiz, idiotisme, locution propre à une langue, hors des règles. En Galles, lavar ou lafar. En (îai’l. labkar, qu’on prononce /oi’nr. JI. V. ojez Gér et Kojiz.

Lavaii-Doué, s. m. Oracle, décision donnée par des per^onncsd’autoriléou de savoir. Il.V.

Lavab-énep, s. m. Contredit, réponse eon- (te ce qui a été dit. Allégation contraire. H. V.

Lavarol’t, et, par abus, Lavaret, v. a. Dire, faire entendre par la parole. Prononcer. Discourir. — Objecter. H. V. Part, lavaret. l’cird a Uviril-hu ? que dites-vous ? A"em eûz két lavarcd ann drd-zc, je n’ai pas dit cela. Du lararoud co, c’esl-à-dire ; à la lettre, a dirk KST. Èvid hé lavaroui, pour ainsi dire. Étui lavarMit gwir, à dire le vrai. — N’em eùz nctrâ da lararout irar gémeñt-sé, je n’ai rien à objecter h cela. H. V. En Tréguier, on dit ordinairement larcl pour tarout, à rinlinilif, et toute la conjugaison se contracte ainsi. E^n Vannes, on dit aussi (arein.— En Galles, lafarou. il. V.

L WNEPi, s. f. Lame, table de métal plate et mince. Les tisserands appellent lames, des fils qui s’attachent haut et bas à des tringles de bois. V- larncnnou. Torred eolavncn h<> /ilézé, la lame de votre épéc est rompue. On ditauïsi taon ou laoun et lammen.

LWNENNEK, adj. Lamelleux. garni de lames. H. V.

Lavrkk, s. rn. Culotte, la partie du vêtement de l’homme qui couvre depuis la ccin-

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ture jusqu’aux genoux ou jusqu’aux talons. J<crois que c’est la culotte longue. Pl. lavrtgou (J’est aussi un des noms que l’on donne à la fourche d’une charrue. A’a heilkéltcnnaht lavrck, il ne peut pas ilter sa culollc. Voyez Urauez, prcm. art., et Hél, deuxième art.

Lavréga, v. a. Culotter quelqu’un, lui mettre sa culotte, lui faire des culottes. Pari. et. Voyez ÜRAG^.zA.

L.iz. Voyez Lazoit. II. V.

Laz, s. m. Meurtre. Homicide, ’l'ueric. Massacre. Carnage. Ce radical est peu usité aujourd hui. V. Lazérez, prcm. art., et Laza.

Laz, s. m. Perche, long bàlon. Gaule. 11 sr dit plus iiarliculièrement de la gaule à laquelle est attachée la ligne d’un pécheur. Pl. ou ou iou.

Laz-arar, s. m. La gaule de la charrue, la pièce la plus longue et la plus droite. C’est ce qu’on nomme i.atte, en Haute-Brelagne.

LÀz-DoiÉ, s. m. Déicide, le crime que commet celui qui fait mourir un Dieu. En Galles. Uoxié-la :iad. H. V.

Laza, v. a. Tuer, ôter la vie d’une manière violente. Massacrer. Assommer. 11 se dit aussi pour éteindre, en parlant du feu, etc. Part. et. Lazed co béd lear alléac’h, il a été tué sur la place, f.azid ar goiilou, éteignez la chandelle En cm laza a réot, ma na tikid cvcz, vous vous tuerez, si vous n’y prenez garde. En Vannes, tadiein.

Lazer, s. m. Tueur, celui qui lue. Meurtrier. Homicide. Pl. ien.

L.îzer- DoiÉ, s. m. Déicide, celui qui fait mourir un Dieu. Ce mot nesedilquc des Juifs (|ui ont l’ait mourir Jésus-Christ. Pl. Idzérien-Voué. II. V.

L zER-i.ERN, s. m. Itenardier, celui qui lue des renards. Pl. lazérien-lern. II. V.

Lazërez, s. m. Meurtre. Homicide. Tuerie. Massacre. Carnage. En Vannes, lac^hérec’h Voyez Làz, premier article.

Lazérez, s. f. Meurtrière, celle qui a commis un meurtre, l’emrae homicide. Pl. cd.

Lazoüt, v. impers. ln)])ürter, être de conséquence. On n’emploie de ce verbe que l’infinitif ou la troisième personne du singulier des divers temps de l’indicatif. Lazvud a ra d’in é leiifac’h, il m’importe que vous veniez. l’é Idz ti’if/.^ que t’importe ? Voyez ISernoit.

Lazuz, adj. Tuant, qui tue..Assommant, qui assomme, iiw/in laol lazuz, un coup assommant, — Eunn arm lazuz co, c’est une arme meurtrière. H. V. Voyez Laza.

Lé, s. m. Serment, promesse solennelle Jurement. Vœu. Pl. léou. Gréad «m cùz te eùz a gémeñt-sé,’en ai fait le serment. Torred en dctiz hc lé, il a faussé son serment, il s’esl parjiiré. Léou cùzuz o ra, il fait des jurements horribles. Voyez Toi’aoei

Lé. Voyez LeOé.

Lé-douet, s. m. Serment avor |iircment. Affirmation qu’on fait d’une chose dont on prend Dieu à témoin. Blasphème, parole impie. PI. léou-douct. Ce mot est composé do It.