Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/455

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MV.N

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hAte est d’aller. Mail cm rüz, je suis pressé, le Innips me presse. Vovi z IIast.

Mall-c’iiéot, s. m. jusiiuiame ou liaiinebaniie, piaule. A la lellre, hkhiik uk l’em-

PBESsMIKNT. Voyc/, I,01)Z’)IK.N All-l’uoCSKED.

’ Mu.LO/., s. f. Mak’iiictioii. Iniprt-catioii. PI. mullosiou (de 3 syllah., mal-h sioii). //<valioz en deûz rôed d’hé vdb, il a donné sa nia-Icdictioii à son (ils. Ce mol nVst pa^ plus dans le)4criio de la langue bretuniie que le mol bennoz, son analogue poui l.i icnnin.iison ; mais s’il vient, comme je le pense, du latin mai.koiCTio, on conviendra qu’il s’est bien altéré. Voyez Drour-pédkn.

.niALLuz, adj. Expéililif. Prompt. Qui termine tout de suite. Pressant. Urgent. Voyez

nASTl’Z.

RI.vLÔ «u Malv, s. m. Mauve, plante. Malven, f.. un seul pied de mauve. Pl. malvennou ou sim|ilemenl /nti/onu mule. Plusieurs > ajoutent le niiit kanl ou kol, chou ou herbe en général ; kaol malô, de la mauve.

Malok, s. m. Menton, la partie du visage qui est au-dessous de la bouche. Pl. malogeu. Ce mot est du dialecte de aunes. Voy.

IS ALOK cl IIeI.GEZ.

Malouer, s m. Moulin à bras. Pl. ou. ll.V. Malüïin. Voyez Gwern, troisième article. Malur, s. m. Maillot, les couches, les l ;inges cl les bandes dont on enveloiipe un enfant nouvcau-né. Pl. ou. Enn /lé vaturou l’ma c’hoaz, il est encore au maillot.

MiLiJRi, v. a. Emmailloter, mettre un enlanl dans son n’.ailiot. Part. cl. i’érdk navalnril-hu kéd ar bujcl-zt’i' pourquoi n’emmaillolez-vous pas cet enfant" ? Malv. Voyez Malô.

Malve.n, s. f. Cil, poil des paupières. Pl. malvennou. Le Pelletier donne à malven la signiricalion de paupières,- mais je ne l’ai jamais entendu dans ce sens, excepté en Vannes. Le même auteur cite le diminutif mahcnnik qui,■ parmi les enfants. dit-il, est un papillon, (".e savant a été induit en erreur par la ressemblance de malaven ou balaven, papillon, à »natecn, cil.— En gaèld’l ri., jH(i//ii H. V. Malvendéner, s. m. Lapidaire, ouvrier en pierres lincs. Pl. ien. (Ce mot vient de mai !, habile, de men, pierres, cl de béner, tailleur. ) H.V. Malvbr. Voy. Marvel. Ualvran, s. f. Sorte de corbeau. Pl. mnlvrini. Hlalvran est, peut-être, pour moal. chauve, el biàn, corbeau. Plusieurs prononcent marfcmn. Au surplus, les Bretons distinguent plusieurs espèces de corbeaux, dont je n’ai jamais fait la oilTérence, n’étant p :is assez verse dans l’histoire naturelle.

Maivomizer, s. f. Ebéniste, ouvrier qui travaille en ébène et autres bois précieux PI. ien. IL V.

Malzen, s. f. Flocon, petite toulTe de laine, de neige, etc. Pl. malzcntiou. A valzcnnou c kouéz ann erc’li, la neige tombe à llocons. Mamu. s. f. Mère, femme qui a mis un en

fant au monde. Il se dit aussi des femelles <fanimaux lorsquelles ont des pclils. Ile plu-, matrice, la p.irlic de la femtne où se fait la conception et où l’enfant se tiourrit.Pl- mammou. l.icirid d’ hi’t mamm dofid aman, dites "i voire mère de venir ici. Droug ar ramm ou drouy ar mammou, le mal de mère ou de ma triée, ou la passion hystérique. En fréguicr monim. Pl. mommo. — En (l-illes, en Ecosse il en Irl., mamm el momm H. V.

Mamm-diégez, s. f Saije- femme, celle dont le métier, la profession csl d’accoucher lesfernnies. PI mammmi-liéfjez, el, selon le P. Grégoire, mamm-diégézed. A la’leltre, MfeBE w MÉNAGE. Ce mot est du dialecte de Vannes Voy. Amiécez.

Mmm-(;aer, s. f. Belle-mère, la mère du mari ou delà femme. A l’égard des enfanls, la femme que leur père a épousée, après la mort de leur mère. Marâtre. l’I. mammou-kaer. En Vannes, mflmmffc Voy. Les-vamm. MAmm-camm. Voy. SIavi-gamm. M.AMM-GÉ»R, s. f. Métropole, anciennement ville capitale d’une province. A la lettre, mèreville, n. V.

Mamm-goz, s. f. Aïeule, grand’meic. Pl. mammou-kôz.A la lettre, MfeRE vieille.

MMSi-c’uRisiEN, s f Pivot, grosse racin.d’arbre qui s’enfonce perpendiculairement en terre. — A la lettre, MkRE-RVCiNE. H. V.

MMM-GUÑ, s.f. Bisaïeule, mère de laïenl ou de l’aïeule. Pl. mwmmou-ftun. A la lellrc,

MÈRE DOICE, DÉBONNAIRE.

MMM-iLiz, s. f. Métropole, église métropolitaine ou archiépiscopale. —A la lettre.

MÈRE-ÉGLISE. IL V.

Mamm-ioi-, s. f. Trisaïeule, mère du bisaïeul ou de la bisaïeule. Le P. (irégoire prétend que iou est pour ioul, désir, et traduit mamm-wu

par SifeRE DR DÉSIR OU MfeRE DÉSIRÉE. Jc HC

suis pas enlièrement satisfait de cette explication, et cependant je ne saurais y substilner une interprétation raisonnable. Mamm-maébox. Voy. Maéroinez. Mammek, adj. Maternel, qui est propre à 1 1 mère. U est peu usilé.

Mammek, s. f. Belle-mère, la mère du mari ou de la femme. A l’égard des enfants, la femme que leur père a épousée, après la mort de leur mère. Marâtre. Pl. mammegeu ou mamméged. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Lfs vaîîm (t M^mm-gaer.

MoiMÉLEZ, s. (. Maternité, l’elal, la qualité de mère. Ce mot est peu usilé.

M MMEN, s. f. îHiurcc dcau vive qui sort de terre. Au figuré, origine, principe. Pl. mnmmennou. Aman éma ar vammen eüz ar sler, c’est ici la source de la rivière. Ar lammtn to eùz a galz a zrouk, c’est l’origine, la source de beaucoup de mal. ’oyez Aiénkn.

Mammoi’, s. f. Matrice, la partie de la femme où se fait la conception. Il se dit aussi des animaux. Moiiged co gand ar mammou, elle a une sulTocation hystérique une suffocation d.la matrice. Voy. Mamm.