Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/456

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Màn, s. f. Mine. Air. Kigiiro. Signe. Apparence, l’ersonnat^e..SciMliliiiit. — l’iTSuniie. lloinmo. H. V. Mim eunn dén indd a :o tjdfUhañ, il a l’air, rap|)arence, la mitie d’un l)un homme. Eur l’dn iñl, ils sont de mi^nu ! figure, ils se ressemblent AV ra vdti i :-bvd, il ne fait sémillant, il ne l’ait aucune mine, aucun signe. Eur vdn eu d’in, c’est tout un pour moi ; cela m’est égal, indilTéreiit. //t’y) man t’ ôc’i/, sans feinte —Ce mol entre dans la composition de plusieurs noms, tels que Morvan, homme île mer, etc. Kn Galles, min. Kngaël, mein et iiien- H. V.

U.kÑ. Voy. Ma, quatrième article.

M.iN. Voy.MAN.N. premier article

M.ÎN-DfcN. Voy. DüAllfc DÉN. H. V.

Ma.na. Voyez Mbnel. II. V.

’ M iNAc’ii, s. m. Moine. Keligieux. Solilaire. PI. ménec’h. lin Vannes, monac’h, plus conforme au grec, d’où il vient probable ment. — En Galles, monac’/i. VX.ménec’h. II. V. Voy Léan.

  • Ma.nac’hébez ou Mënéc’hërez, s. m. Monachismc,

l’état des moines. Voyez Manac’h.

■ Manac’iiez, s. f. Moinesse, religieuse qui vil séparée du monde. PI, cd. V. Léanez. H. V.

■ Manac’h-tî, et, par altération, Ma.nati, s. m Monastère, maison de moines, de religieux. Couvent. Pl. vianac’h-liouovLmanaliou. Ce mot est hibride, composé du grec monakos, moine, solitaire, et du breton (i, maison.

Maxati. Voyez le mot précédent.

Mañk, s. ra. Manque, défaut, privation. En Galles, maiñk. Hépmañk, sans manque, sans faute. II. V.

Ma.ñk ou Moñk, adj. et s. ra. Manchot, celui qui est estropié du bras ou de la main. Pour le plur. du subst., mahkéd ou moñked. On dit aussi moñs et mon, dans le même sens. Voyez Mvc’haS.

MaSroiit, v.n. Falloir, être de nécessité. Manquer. No pas faire ce qu’on doit. Part. et. H. V.

Mandok, s. m. Goujon ou gardon, petit poisson de rivière. Pl. mañdoged. Voyez Gar- 11» DEN, deuxième article.

  • Mañdoz, s. f. Ventouse, instrument de

chirurgie, petit gobelet de verre, de cuivre, d’argent, qu’on applique sur la peau avec des bougies ou de la filasse allumée, pour attirer avec violence les humeurs du dedans au dehors. PI. }fañdosiou. H. V.

’ Ma.ñduzi, V. a. Venlouser, appliquer les ventouses à un malade. Part. et. H. V.

MaSdrogem, s. f. Jeune fille grosse et grasse, ou, comme on dit en style familier, grosse gagui ou dondon. Pl. mañdrogennedo Ce mot se prend toujours en mauvaise part. Il est du dialecte de Vannes.

Maxé. Voyez Menez.

Manek ou Maneg, s. f. Gant, ce qui sert à couvrir les mains et à les garantir du froid. PI. mancgou. Tennid hô manek, ôtez votre gant. Quoique ce mot n’ait aucune analogie avec le mot français qui exprime la même

MAC)

chose, je doute qu’il soit d’origine lirctoune, au moins, je n’en puis reconnaître l’étymologie. — (Cependant, comme il est employé â la fois par les.Vruioricains, les Gallois, les Ecossais et les Irlandais, il doit être ancien celtique, d’autant qu’il a sa racine man, main, dans les trois derniers dialectes. II. V.

M.nekkêi<ë, s. m. Manique, gant que certains ouvriers, tels que cordonniers, se mettent à la main, pour qu’elle puisse résicierau travail. II. V.

Mankk-vkOuek, s. f. Mitaine, sorte de gant qui ne couvre que le pouce et la main, souvent iiiéine sans doigtters. PI- manégou-meùdek. II. V.

Mankk-vréac’ii, 8. f. Miton, sorte de gant qui ne couvre que l’avant-bras. Pl. manégoubrcac’U. H. V.

.Manéua, v. a. Ganter, mettre des gants. Part. el. Makëgen, s. f. Ganleléo. [liante. Ma.nëger, s. m. Gantier, celui qui fait ou vend des gants. Pl. ien.

Manëgêkez, s. m. Ganterie, marchandise et commerce de gants. H. V.

Ma.négéuez, s. f. Gantière, celle qui fait ou vend des gants. Pl. éd.

Ma.négol’-houarn, s. m. pi. Geste, gantelet de fer. Manicles, fers qu’on met aux mains des prisonniers. Menottes. Ü. V.

Ma.ner,s. m. Manoir, maison de noble à la campagne. Pl. iou. Kalz a vanériou a zô é lireiz, il y a beaucoup de manoirs en Bretagne. Je ne sais si ce mot est ancien dans la langue ; mais je n’en connais pas d’autre pour désigner un château, une gentilhommière. — En Galles, maéiior. En gaël d’Irl. etd’l-.c, mainear. La racine do ce mot paraît être maen, pierre, et il a pu signifier primitivement maison DE pierre. II. V.

MvNÉRiK, S. m. Gentilhommière, petite maison de gentilhomme à la campagne. Pl. manériouigou. Enn eur manérig échoum, il demeure dans une gentilhommière. H. V

Ma.ñgoer. Voyez Mogër.

Mañgounel, s. f. Baliste, ancienne machine de guerre dont on se servait pour lancer des pierres. Pl. mangoimellou.

’ Mañch, s. m. Manche, la partie du vêtement dans laquelle on met le bras. Pl. ou. Ré slriz eo gréad ar mañch gan-é-hoc’h, vous avez fait la manche trop étroite. Voyez Milgik. H. V.

’Manivik. a ravir, très-bien, à merveille. Pénaoz arit.^ — Manivik : ha c’Aoui ? Comment vous portez-vous ? — Très-bien ; et vous ? H. V.

Mann ou Man, s. m. Mousse terrestre Mousse rampante. Ce mot est des dialectes de Vannes et de Cornouaille. Voyez Séc’hik et

TOUSKAN.

Mann, adv. Rien. Néant. Nulle chose. Né ddi mann, il ne vaut rien. ATt lavar mann, il ne dit rien.

Mann, s. m. Manne, panier d’osier plus