Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/458

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Mab,— roiij. Si. H. V. ^■üy(•/ Ma, Iroilim < ! arliclc.

’ MAiikiiucii, s m. Muriibuul, prétru urabe. ’l.cd. II V.

MAiiniiii :!., s. f. Étrape, espèce de pclilc faulillc qui sert à couper le chaume, la bruyère, rli. l’I. maihiyellou. Vo)ez I.nulou el UÉ()^.

Mahiiiéù ; de 2 syll., wiar-(//(’(J), puur Maiiv-HLfeo, s. m. Puil follet, le pr-’fiiicr poil qui vient au nieiitnn. Le duvet des petits oiseaux. A la lettre, hoil ou ciiuveu jioht.

•IMauuhaou.Makpua, v.a. Marbrer, imitiT le marbre. Peindre en marbre, l’art, el. ll.V.

M uj.Ki.ÑKK, s. f. Edredon, duvet Ircs-lé gor d’un oiseau du nord. Pl. marbleiñéyou. (De marbléô, duvet.) H..

Maiiblever. ’oye2 Asblevek.

.M vrdran. oyez Mai.vb. .

Markinoi’. Voyez Makkou.

  • Maiikiz, s. m- Marquis, titre de noblesse.

PI. éd. ll.V.

"Markizez, s. f. Marquise, femme de marquis. PI et/. H. V.

  • Mahkou, s. m. pi. Marc, le reste de tout

le qui est comprimé ou exprimé, comme le marc des pjinmes pilécs,de graisse fondue, etc. On dit aussi, en quelques lieux, marki nou et masktou.

Mare, s. m. Marée, le momemenl réglé de la mer. Le llux et le reflux. Il s’emploie aussi pour heure, temps, saison. Ar mari a zàkré, la marée est forte. Ë-lrômarélein, vers l’heure du dîner. Da varé ann avalou, » la saison des pommes. Ua bep mare, à toup coup à toute heure, à chaque instant. — Pé da rare ou pc rar^ ? quand j’ Da varé ar rouéjou, sur la brune, sur le soir. A la lettre : A i.’helre des filets. H. V. Voyez Lanô,Tré et Ahzer.

Maré-é.nep. Voyez Ênep-varé. H. V.

Maréad, s. m. Ce mol ne s’emploie pas au propre, ni^iis seulement au figuré, avec la signification de multitude, grand nombre, l’ouïe, etc. PL maréadou. Eur maréad Ind a ioa énô, il y avait là une grande mulliludc d’hommes.

Marek. Voyez Mahc’hek.

Marékaoir. Voyez Marc’hek.

Maréger. Voyez Marc’heger.

Marella, v. a. Bigarrer. Marbrer. Peindre de diverses couleurs. —Marqueter. Tatouer, peindre le corps de diverses couleurs. II. V. Part, el Voyez Briza.

Marelldür, s. m. Bigarrure. Marbrure. Action de peindre de diverses couleurs. Mélange de couleurs — Marqueterie. Tatouage, action de tatouer. L’émail des fleurs. leur variété. Voyez Brizadcr.

Marellet, part, servant dadj. Bigarré. Marbré. Peint de diverses couleurs. — Eùlliorz marellel kavr, un parterre émaillé de fleurs. II. V. Voyez liRiz.

Marc, s. m. Marne, terre grasse et calcaire propre.’i servir d’engrais. Pl. ou. Voyez

M ANNA. II. V.

mai ;

Marc V. Voyez Manna. II. V.

.Mahliiosi, (lar t/t français ;, s. m. Ecurie, lieu d’une maison destiné à loger des ehcvauï. PI. manltosioa. !,(• P. (irégoire croit (|ue murcltusi est compose de inarc’hou, [ibir. inusité de marc’h, cheval, el de li, maison. Il pL’ul avoir raison, d’.iutant qu’en gallois marr’hdi sigiiilic la même chose.

Marc’h, s. m. Lheval. Ce mol a perdu son plur. régulier, qui a dû f^irc nmrc’hou nu mur r’htdi il se trouve encore dans quelques composés, — dans de ieux chants populaires, <• ! en quelqui-s cantons de la Coriiouaille, particulièrement sur les eûtes, où j’ai entendu dire mirc’lied. ! I. V. On dit partout kézek, des chevaux, mot qui semblerait plutôt le plur. de /laje/f, jument. On dil aussi rvûséed, des chevaux. — En Galles, marc’h. Pl. méirc’h. Kn gaël d’Kcosse et d’Irl., mark. Il V.

Mabc’ii-ambii., s. m. Limonier, cheval qu’on met aux limons. Ar marclt-ambila gouézaz, le li(noniers’atiallit. ll.V.

Marc’iiarau, s. m. Le chevalet pour supporter la charrue par les chemins. Voyez Stléjei.

Makc’h-kalloc’ii ou Mihc’h-salbr, s. m. El.ilon, elieval entier qui sert à couvrir les juments. l’éléac’li é kavol-hu eur marc’h-kalloc’h, eur marc^h-saler.-" oii trouvcrez-vousun étalon ? II. V.

Marc’h-kenn, s. m. Peau ou cuir de cheval. Voyez KE^N, premier article.

Marc’h-klei’r. Voyez Marc’h-ambil. H. V.

Marc’ii-rôad, s. m. Chantier, chevalet de charpentier, soutien d’un navire en construction ou de toniii aux dans la cave. Pi. marc’houkoad. . la lettre, cheval de bois.

Marc’h-uor, s. m. (jond, morceau de fer coudé, sur lequel tournent les pentures d’une porte. Pl. marc’hnu-dôr. A la lettre, cheval

DE PORTE. Voyez MlDlKUN.

Marc’h-gwalen, s. ra Timonnier, cheval allelé au timon. H. V.

Marc’h-ll’Mu^. VoyezMARC’H-GWALEN. H.V.

Marc’h - SKAO.Ñ, s. f. Tréteaux, bancs sur lesqucis on expose les corps morts pendant la cérémonie funèbre. Pl. iou ou mar-skiñvier. War ar varc’hskaon cma, il est sur les trél. ux. H. V.

Marc’h- SALER. Voyez March- kalloc’u. II. V.

M.iRc’H-VüR, S. m. Hippopotame, cheval marin. Pl. kézek-vôr. Ce mot est composé de marc’h, cheval, et de môr, mer.

Marc’ha, v. a. Marcha eunn or, monter une porte, la placer sur ses gonds. Part, marc’het. Voyez Marc’h-dôr.

Marc’ha, v. n. Demander le mâle, en parlant d’une jument. Part, cl. H..

M.vrc’had, s. m. Marché, lieu public où l’on vend et achète. Au figuré, traité, convention, contrat. — Spéculation, opération commereiale. II. V. Pl. marchadon, et, par abus, marc’hajou, qui est le plus usité. Marc’had al louzou a zô aman, c’est ici le marché aux légumes