Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/459

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MAR

gumcs. Torrcd en deûz hévwc’had, il a rompu son marché, son Irailé. — Kn Galles, tnarclmad. H. V.

Marc’hadolr, s. m. Marchand, celui qui fait profession d’acheter et de vendre. Négociant. — Commerçant. Spéculateur, qui fait des spéculations. II. V. Pl. icn. Eur marc’hadour drê ar munud eo, c’est un marchand détaillant. Kal : a varcltadouiien gwin a zô aman, il y a ici beaucoup de marchands de vin. Marc’hadour est un nom de famille connu en Bretagne. — Kn Galles, marc’hnadour. Il.V.

MAiic’uADOunnz, s. f. Marchandise, denrée, chose dont on fait trafic. Diskar a zô war ar fHirc’hadourcz, il y a du déchet sur la marchandise. — En Galles, marc’ Imadouriacz.ll.X.

Marc’iiadourez, s. f. Marchande, telle qui l’ail profession d’acheter et de vendre. Pl. cd.

Marc’hallec’ii ou Marc’iiai.lac’ii ou Marc’halla, s. m. Ce mot n’est plus usité aujourd’hui, que je sache, mais on Ta dit anciennement pour le lieu où se tient le marché public ; et toutes les anciennes villes de Bretagne ont encore une place qui porte ce nom Voyez Marc’had.

Marc’han, adj. Stérile, en parlant des femelles des animaux. Voyez Brëc’iian et Hesk, premier article.

MabchaSdeb, s. m. Stérilité, en parlant des femelles des animaux. Voyez Bbéc’haS-

DVU.

Marc’uaoor. Voyez Marc’hek. H.V.

Marc’hat. N’oyez Marc’had.

Marc.’hata, V. a. et n. Marchander, discuter sur le prix d’un objet qu’on achète. — Spéculer, faire des opérations commerciales. H. V. Au figuré, balancer, hésiter, être irrésolu. Part. cl. Nabrcn nétrâ hc’p marc’hala, il n’achète rien sans marchander. A’a varc’halit kci, ne balancez pas, n’hésitez pas. Voyez Marc’had.

Marc’hateb, s. m. Barguigneur, celui qui barguigne, qui a de la peine à se déterminer. Celui qui marchande sou à sou. Pl. icn. Voy. Cbipoter. il. V.

Marc’hatérez, s. m. Action de marchander. Au figuré, hésitation, étal d’incertitude et d’irrésolution sur le parti qu’on doit prendre. Voyez Chipoterez. 11.

Marc’hek, ou, par relâchement dans la prononciation, Marek, adj. et s. m. Cavalier, celui qui manie bien un cheval. Chevalier. PI. marc’hcien ou maréicn. On dit aussi, ditis le même sens, marégcr ou man’Icaour.- ce n’est qu’une différence de dialecte. Marc’hek ouwiarck, que l’on écrit aujourd’hui marcc, est un nom de (aniille assez commun en Bretagne. — En Galles, marc’hok. Marc’hek baléer. chevalier errant. Il.V. Voyez Fi.oc’ii.

Marc’uékaat, ou, par relâchement dans la prononciation, Marêkaat, v. n. Aller à cheval. Chevaucher. Part, mare’hckéel. Il est peu usité, — hormis dans les montagnes. En Galles, marc’hokai. H. V

Marc’hëkaden, s. f. Cavalcade, course ou

D. B. F.

MAR

àZi

promenade à cheval. Chevauchée. Pl.mare’/itkadennou. Il est peu usité.

Marc’héger, s. m. Ecuyer, ancien litre de noblesse ; intendant de l’ccurie : maître de manège. Aujourd’hui, il ne signiGc plus que cavalier. Pl. ien. H V.

Mabc’uécez ou Mabégez, s. f. Femme qui monte bien à cheval. La femme d’un chevalier. PI. éd.

Marc’iiëgiez ou Mabc’uécez,s.{. Kquilalion, l’art de monter à cheval. Chevalerie, grade et dignité de chevalier. Cavalerie, gens de guerre à cheval. ^ — En Galles, marc’hugaez II. V.

Marc’uer, s. m. Je ne connais ce mol que dans celle phrase burlesque : marc’her anndôriou, en parlant d’un louche ; à la lettre,

BIOXTELR DES PORTES, pOUF dire qUC IcS VCUX

tournent en même temps vers les deux gonds où il faut poser la porte.

Marc’hik, S. m. Bidet, petit cheval. Pl. kézégigou. H. V.

Marc’hik, s. m. Dada, terme enfantin qui signifie cheval. Petit cheval. Voyez Jùjô. H. V.

Mari-Morg , s. f. Sirène, femme de mei, monstre fabuleux. Voyez Môb-c’hrék. II. V.

Marigôd, s. m. C’est le nom que Ion donne à celui qui pèche en mer à l’abri des rochers ou qui se bat par derrière les rochers. Pl. cd. Marigôd est un nom de famille connu en Bretagne.

’.Mauichal, s. m. Forgeron, celui qui travaille aux forges,- bat le fer sur l’enclume cl ferre les chevaux. Maréchal. Pl. f(/. l’eli’ac’h t kavinn-mé cur marichal’i où trouvcrai-je un forgeron ’ ? Il est inutile de faire remarquer que ce mol, quoique fort usité depuis longtemps, n’est pas ancien breton. Voyez Gof. II. V.

M.bii.a, V. a. Enregistrer, mettre uiiecLose sur les registres. Part. cl. lia marilet co hanû ar bugel-zé gaii’é-hoc’h war ann diellou’ ! avez-vous enregistré cet enfant’.' II. V.

Maru., s. m. Titre, acte ou pièce authentique qui sert à établir un droit, une qualité. Uegistre. Pl. ou. Je ne connais ce mot que par le üicl. du P.Grégoire. Voy. Diel, "TeCl et Roi.L.

Mabitel, s m. Peine d’esprit. Inquiétude. Jalousie. Et, suivant quelques uns, soupçon, défiance, doute. — Originalité, siiigulatilé, bizarrerie. U. V. Pl. maritcllou II est peu usi lé hors de l.éon. Voyez Mar.

Maritella, V. a. et n. Avoir ou causer des inquiétude ;, des peines d’esprit. El, suivant quelques-uns, soupçonner, avoir de la défiance. Part. et.

Mabitellérez. Voyez Maritel. II. V.

Maritelliz, adj. Inquiel, qui a des peines d’esprit. Jaloux. Inquiétant, qui cause de l’inquiétude. Et, suivant quelques-uns, soupçonneux, défiant. — Original, singulier, bizarre. H.V. Voyez Enkrëziz et Arvariz.

Mablolan, s. m. Merlan, poisson de mer. PI. cd. En aDncs, g trcnnck, premier arl.

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