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458 ÎNAO

— En tiallcs, nak. En gaël tl’Ecos. et il’Irl., ! /mc7t. ll.V.

Nac’ha, cl, par abus Nai.’u.v. a. Nier, ilirc (|iruii« cliDse n’est pas vraie. Uctiier. Désavouer. Méconoaltre, ne pas vouloir reconiiallre. Kot’user. Celer, l’arl. et. IS’a nar’hol kit kéinehl-té, vous ne nierez pas cela. Sac’ha a ni hé yéreñl, il mùconnuit ses parents. On «lit aussi diniiclui, dans le môme sens. Voyez

DuSSAVOUT et DlZASAOlT.

Nac’hen. oyez Nahe.n.

Nac’iiiuiuez. Voyez Nac’u.

Nac’uuz, adj. Négalil, qui nie, (|ui s’oppose, qui refuse. Niable, quipeutétre nié. ll.V.

.am OU Namm, s. m. Tache. Vice. I>éfaut. Imperfection. Ce radical est |)eu usité aujourd’hui ; mais on le retrouve dans le composé dinam, qui est fort en usage. — En Galles, nam. En gaël dlrl. et d’Ecos., neim. H. V.

Nama ou Xamua, V. a. Kntacher. Infecter. Gâter. Tacher. Souiller. Salir. l’art, et.

Naï^eit. Voyez.Vémét.

Namm. Voyez Nam.

Namuz ou Nammiz, adj. Qui a des défauts. Défectueux. Imparfait. Voyez Nam.

Na.vn, adv. ou particule négative. Non. -Vonn eo a lacarann d’c-hoc’k, c’est non que je vous dis. Voyez NàaEN.

Nann. Voyez Naon.

Nan>ek. Voyez Naonek.

Nanxein. Voyez Nao.na.

Nañt, s. m. Torrent. Courant. Pl. éd. ll.V.

Nañték. Voyez Nao>ték.

Naô f d’une "seule syllab.) ou Nav, nom de nombre cardinal. Neuf. iaô bloaz en deùz, il a neuf ans. A’ao ha naô inl, ils sont neuf de rang ; à la lettre, ils soxT neuf et neuf. — En Galles, naw En gaël d’Irl. et d’Ecosse, nav. H. V.

Naoügeñt, nom de nombre cardinal. Cent quatre-vingts. Mot à mot, nelf-vingts.

Nao.n ou Naol.n, s. f. Faim, désir et besoin de manger..Yaon brdz en deùz, il a grand faim. Ta lakaad a réod da vervel gañd ann naoïin, vous me ferez mourir de faim. Dans les livres anciens, on trouve écrit na/’n. En Vannes, Jiann.— Dans le Vocab. du is" siècle, naoïoi. En Galles, néouen. B.V.

Naona ou Naocna ou NA0CNiA(de 2 syllab., nao na ou naou-7ia ou naou-nia }, v. a. AlTaraer, causer la faim. Part, naonelou naounet ou naounieC Evit kéimroul kéar, é vézô réd hé naona, pour prendre la ville, il faudra l’affamer. En Vannes, «annci’n.

Naonek ou Naoinek f de 2 syll., nao-nekou naou-nek], adj. et s. m. Affamé, qui est pressé par la faim. Famélique, qui est travaillé d’une faim extraordinaire. Avide, qui désire ardemment. Pour le plur. du subst., naonéien ou naounéien. En Vannes, nannek. Naonégez ou Naocnégez (de 3 syll., naoné-gez ou naou-né-gez), s. f. Famine, disette publique de pain et des autres choses nécessaires à la vie-. Eunn naoncgez vràz aoé erbloazzé, il y eut une grande famine cette année-là.

!NAI’ 

Naonêgkz ou NAUi’Nfiaiz (de 3 »yll., naoné-gez ou naou-né get), s. f..Klhmée, celle i|ui est pressée par la laira. Celle qui désire ardemment. Pl. éd. Kn Vannes, nanndjex.

Nao.ñ rËK (de 2 syll., naoñ-itk) nom de nombre cardinal. Dix -neuf, (-e mot est composé de naô, neuf, et de dék, dix. En Vannes, naulék.

Nao.ñtêk-ugeñt, nom de nombre cardinal. Trois cent-quatre-vingts. Mot à mol, dix-xhuf

VINGTS.

NaoStérved (de 3 syllab., naon-ték-véd j, nom de nombre ordinal. Dix-neuvième.

N«oü, s. m. Pente, j-’enchant. n’arnaouéz a ann heñl, le chemin est en pente. Ce mut vient, par syncope, detnaoM, qu’on a dit autrefois, au lieu de iraoñ ou traouñ, bas. Voy. Kraoln.

Naouac’h ou.Néocac’h fde 2 syllab., naouac’h ou né-uuac’h ;, adv Cepemlant. Xéanmoins. Toutefois. Pourtant. Ce mot est do dialecte de Vannes Voyez Woclskoidé.

Naoon. Voyez Naon.

Naoünüz, adj. Ragoûtant, qui ragoûte, qu ! excite l’appelit. H. V.

Naodspéd (de 2 syllab., naouspéd), sorte d’adv., qui marque un nombre indéterminé et qui répond à l’expression française, jb nb SAIS C0MD1EN. A’^aou^pe’d dén é oañl, ils étaient je ne sais combien de personnes, yaouspcl ird em eûz gwélct, j’ai vu je ne sais combien de choses. Ce mot est composé de na ou né, ne, de ou$ pour gous ou gouz on gouzon, première personne du présent de l’indicatif du verbe gouzout, savoir, et de pét ou péd, combien.

Naoz, s. f. Canal, conduit par où l’eau passe. Ruisseau. Réservoir d’eau. PX.naosiou (de 2 syll, nao-siou). Plusieurs écrivent el prononcent (!o :. Voyez Kàn,2- art.

Naôz, s. f. Manière. Façon, méthode Nature, naturel, qualité, trait, habitude. Pl. naôsiou. Pénaùzl de quelle façon ;’ En Galles, naous et naoutl. H. V.

  • Na ?lez, s. m. Vérole, maladie vénérienne.

Ce n’est pas ici un mot Breton, mais le nom de la ville et du royaume de Naplcs, d’où l’on a cru longtemps que cette maladie avait été apportée en France.

  • NPLÉzEz ou Naplézennek, adj. et s. m.

Vérole, celui qui est attaqué de la maladie vénérienne. Pour le pi. du subst., naplczéien ou nepte’îereneifrt. Voyez le mot précédent.

!" Naplézégez ou Naplézennégez, s. f. Celle 

qui est attaquée de la maladie vénérienne-Pi. éd. ’Naplèzcz etNAPLÉzENNCz, adj. Verolique,

! qui appartient à la vérole. On évite de se ser-I 

vir de ce mot comme des trois précédents. H.V. I Naren ou Nakn, adv. et particule négative. j Ce mot a plus de force que nann, et il vaut les I négatives françaises nenni, non pas. 1 Nask, s. ni.’ Corde qui sert à attacher les

' bestiaux par les cornes, soit pour les retenir

i dans retable, soit pour les conduire dans les champs pour paitre. Pl. ou. — En Galles, nais.