Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/555

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appelait ainsi les docteurs, ceux qui enseignaient la 11) ! de Moïse cl qui l’interprclaicnt an peuple. l’I. éd. H. V.

Serîd ou Skrît, s. m. Ecrit, ce qui est écrit sur du papier. Acte. — Mémoire écrit pour faire ressouvenir de quelque chose. H. V. Pl. skridou, et, par abus, skrijou. Uéd eo M rei da anaoud dré chcnou fie dré skrid, il faut le faire connaitre de bouche ou par écrit. — Chétu ar skrid eüz ann dispiñ, voilà le mémoire delà dépense, il. V.

SRnîD-BERn. Voyez LizER-AR-1’ÀB. II. V.

Skbîd-ar-jed, s. m. Bordereau, état, note, mémoire des espèces formant un compte. II. V.

SkrId-doihin, s. ni. Manuscrit, ouvrage écrit à la main. 1*1. skridou-dourn. II. V.

Sk !d-goui.k>n, s. f. Pétition, demande par écrit. Pl. ou. l)if/i’mérel-màd eo bel hô skridgoulenn, leur pétition a été bien reçue. H.V.

SsRiD-GOui.EN.ER, S. m. Pétitionnaire, qui adresse une pétition. Pl. skrid-aoulcnnùrien. H.V.

Skrîdpemdéziek, s. m. Journal, relation, jour par jour, de ce qui se passe ou s’est passé en quelque pays, en quelque affaire. Pl. skridou pemddzirh. II. Y.

SRBio-DAMAi.L, S. m. Actc d’accusalion. H.V.

Skridik, s. m. Opuscule, petit ouvrage de science, de littérature. Pl. skridouigou. H.V.

Skbija, V. n. Frémir, é(re ému avec tremblement. Tressaillir ou trembler de peur. Part. et. Va Ittkaad a rid da skrija, vous me faites frémir. Skrija a réaz ô wcloud ar groug, il tressaillit en voyant le gibet Vovez Trivi*.

Ssrijaden, s. f. Frémissement, espèce d’émotion avec tremblement. Tressaillement. Pl. skrijadennou. Voyez Thiviaden.

Srhijiz, adj. Qui fait frémir, tressaillir. Eumi drà skrijuz eo, c’est une chose qui fait frémir.

Skrii. Voyez Grii.

Skrimp. Voyez Skramp.

Skrimpadbn, s. f. Hennissement, le cri du cheval. l’I. fkrimpadcnneu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Goiiriusiaden.

Skrimpbin, et, par abus, Ssrimpal, v. n. Hennir. Part. et. (le mot est du dialecte de Vannes Voyez Goi’Rrisia.

■ Skrîn, s. m. Coffret, petit coffre. Cassette secrète au dedans d’un coffre, d’une armoire. Ècrin. Pl. ou ou iou.

SkrîS ou Skriñérgz, s. m. Grincement de dents. Ris canin, en montrant les dents. Voy.

IjRIGOIVSËRBZ.

SrriSa, V. n. Grincer les dents, les.«errer les unes contre les autres. Uire en montrant le» dents. Part, cl Voyez Grigo.nsa.

Srriñürez. Voyez SRniS.

Skriocrin. Voyez Skriva.

Srriouel. Voyez Skrivf.i..

Srbiouei.leik. Voyez Skrivei.i.a.

Surît. Voyez SsBln.

■ Seritel, s. m. Ecrileau, inscription en grosses lettres pour donner un avis au public. AlBclie. Etiquette. IM. skrilcllou.

1). B. F.

  • Skbiti.’b,s. f. Ecriture, caractères écrits.

PI. iou. Ànaoud a rann hé tkrilur, je connais son écriture. — Dans le Votab. du 11« siècle, ikrivid. H. V.

’ SKiiiTiiR-KoLiNÉ, S. m. Ilaliquc, caractère typographique invente par Jacques Colinée, imprimeur breton, il. V.

Skuiva, V. a. et n. Ecrire, tracer des caractères. Mander par lettres, l’art, cl. Eul lizer em eùz da skriva, j"ai une lettre à écrire. Desked en detiz skriva, il a appris à écrire. En Vannes, sfcrioucin (de 2syll..skri-oueiu.) En Galles, eskrivenni. Kn gaël-irl. ctécoss., skriv. H. V.

Srhiva.ner, s. m. Ecrivain, celui qui montre à écrire. Celui qui éctil pour un autre. Pl. l’en. Skriver serait plus régulier, mais il n’est pas usité. Au surplus, ni l’un ni l’autre ne me parait ancien dans la langue.

  • SRr.iv.>ot)H, s. m. Auteur, qui compose

un ouvrage. Pl. ien. Dans le Vocab. du ix* siècl. skriviniad. H. V.

Sriuvel, s. f. Etrille, instrument de fer avec lequel on otc la crasse attachée à la peau et au poil des chevaux. V.skrivellou. En Vannes, skriouel [de 2 syll., skri-oucD. — Ln gaëlirl. , skrivel. H. V.

Srbivei.i.a, v. a. Elriller, frotter avec l’étrille. Part. et. Na añkounac’ hail kél skrivella ar c’A(’it7i, n’oubliez pas d’étriller les chevaux. En Vannes, skriouellein (de 2 syllab., jAtiouel-lein),

Srrivk>-, s. f. Lettre. Missive. Epiire. Pl. skrivennou. Dans le Vocab. du ix’ siècle, sknven. Eu Galles, f.<ftrii’. Engacl-irl. et écoss., skriviii. Le radical de ce mol, se retrouvant dans les dialectes bretons et gaëls, doit être celtique, il. V.

Sri b-ue :.iou, s. m. C’est un des noms que l’on donne i l’automne, celle des quatre saisons de l’année qui est entre l’été et l’hiver. Ce mol est composé de skùb. troisième personne du présent de l’indicatif du verbe <A’iiba, balayer, et de dcliou, feuilles. On ni..mme aussi cette saison dibcnn-éùsl, dilosi-haû, diskar-amzer, etc.

Sri :ba, V. a. IJalayer, liter les ordures d’un lieu avec le balai. Part. et. Id daskubaalleùr, allez balayer l’aire. — En gaèl-ecos. cl irland, skuab. II. V.

Skubélen, s. f. Balai, instrument servant à nettoyer, àdter les ordures. Pl. skuMtnnou. Ni’ kéd hir awalc’h ar skubclen-mañ, ce balai n’est pas assez long. — Dans le Vocab. du i" siècle, skubileii, où il a le scps de fouet. H.V. Voy. Dai.ae.n et Garve>.

SRiBfM.E.N-FoiRN, s. f. Ecouvillon, instrumenl pour nettoyer un four, un canon. Pl. skubéiennou-fourn. Vojez PATorr. H. V.

Sri’b6i.kh ou Ski Bf.LKNNKH, «. m. Marchand ou faiseur do balais. Pl. icn.

Ski’bkr, s. m. Balajeur, celui qui balaie. PI. l’en.

Sri’bI^.rkz, s. f. Balaveu< ;e, celle qui b.il ii,’ PI. fd.

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