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SKI’

Skuuiem (il- 2 syllal)., iku-bieit), s. m. Balayures, les ordures (jui ont éle ramassées avec le lialai. Il n’a pas de pluriel. I’a daolit kid ar /kubien cr méuz, ne jelet pas les balayures dehors. En Vannes, »Au6i(/p/. — Kn gâël d’irl. eld’Eioss., »* ;i(rt((. II. V.

Skuüel, s. f. Écuelle, pièce de vaisselle qui sert à uietlre du houiliun. du laitage, etc. — Disque. Dassin de balance. H.’. l’I. skudellou, et, suivantquelques-uns,.ikudilli. Koil léaz d’in enn eur skudel fc/i, donnez-moi du lait dans une écuelle de terre. Id da wate’lii ar skudellou ou ar skudilli, allez laver les écuclles. — Dans le Yocab.du i’ siècle, skudel. II. V. Skudel-vala.Ss. Voyez Phden-vala.ñs. H.V. Skudkl-zour, s. f. Nénufar ou lis d’étang, ])lanle aquatique. A la lettre, écibli.e d’ead. On nomme la même plante loa- :our.

Skudellad, s. f. Ecuellée, plein une écuelle. PI. ou. Eur skudellad vrùz en deûz debrel, il a mangé une grande éeuellée. Skuila. Voyez Simula.

Skuitex (de 2 syll., skui-ten), s. f. Esquif, petit bateau, petit canot V. skuitennou. Je ne connais ce mot que par le Diction, du P. Grégoire. — £h em deûrel a ri^jomb cnneur skuilen, nous nous jetâmes dan- ; un esquif. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. — En gaël-écoss., skut. En gaël-irl., ifturf. H. V.

SkuIzou SKOcizfd’une seule syll.}, adj. Las. Katigué. Ennuyé. Shuiz ounii 6 klaskoul, je suis las de chercher. Gwail skiiiz oann, j’étais lorl fatigué. En Vannes, skouic’h ou skouéc’h. Skuiza ou SK0Dizi(de2 syllab., skui-za ou skoui-za), v. a. et n. Lasser. Fatiguer. Harasser. Se lasser. Se fatigufr. Part. et. Ann drd-zé a skuizô ac’hanoc’h, cela vous fatiguera, vous lassera. Na skoiiiz kct buan, il ne se lasse pas vite. En Vannes, skouic’hein ou skoucc’hein.

SamzDER ou SKOuizDEE(de ü syli., sfcuizdt’r ou skouii-der), s. m. Lassitude, abatlcmenl où l’on se trouve après avoir trop marché ou trop travaillé. Fatigue. — En Vannes, skoucc’hder et skouiv’hder. H.V. Voyez Rîk-

TOBB.

Skcizdz ou Skouizuz (de 2 syll., sfeui-iiir ou skoui-zuz), adj. Lassant. Fatigant. Qui fatigue. Gwall skuizu : eo ann heñl-Tnañ,ce chemin-ci est fort fatigant. — Kn Vannes, skouéc’huz el skouic’huz.lï..

Seul. Voyez Skpi-aoek. H. V.

Skdla ou Skuila (de 2 syll., skui-la], v. a Ucpandre. Epancher. Verser. 11 &e dit plus particulièrement des liquides ; cependant on l’emploie encore pour dire étendre, en parlant du foin, des pois, etc., que l’on veut faire sécher. Epandre. Part. et. Ili co é deiiz skuled al léaz, c’est elle qui a répandu le lait. Èad iild da skula leil, ils sont allés épandre le fumier. Voyez Fenna et Feltra.

SsoLXDEK, s. f. Effusion, épancheraent. Eur skuladek vrdz a icdd a lô 6cf, il y a eu une grande effusion de sang. H.V.

" Skulteb, s. m. Sculpteur, celui qui

SK

sculpte, qui lait des ligures de runde-bosse uu en bas-relief. Pl. ieu. II. .

  • Skl’lti, v. a. Sculpter, taillcrau ciseau le

marbre, le bois, le métal. Part. et. II. V.

Skubu, v.a. Fourbir, écurer, polir, nettoyer la vaisselle, les armes, etc. Part, ikuriet. Skuriel eu al liilri gan-i-hoc’h' ! avez-vous fourbi la vaisselle’/ Voyez Splha. H..

Skubikr, 8. m. Fourbisscur, celui qui écure, qui polit, qui nettoie les armes, etc. Pl. ien. H. V.

SuiiuÉuEz, S. m. Fourbissure, polissure de la vaisselle, des armes, etc. U. V.

Seubzein, v.a. Enrayer, barrer, arrêter une roue dans une descente rapide. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Skôha et Sfahla.

Se ou Zë, particule qui s’emploie rarement seule, mais qui se place, par forme d’enclitique, immédiatement après un substantif, un pronom ou un adverbe. Elle répond à la particule française la. El k’ac’h-sé, dans ce lieulà. Ar ré-zé, ceux-là. Lorsque si est employé seul, il signifie cela. Négrédann kél se, je ne crois pas cela. Voyez Ma^ quatrième article.

Se. Voyc2 Saé.

Séa. Terme de charretier, pour dire d’aller doucement. Voyez Sa, Sou el Uic’ua.

Séac’h, adj. Sec, qui a peu ou point d’humidité. Aride. Stérile. Se kél sèac’h ann dilad, le linge n’est pas sec. Séac’h korn eo, il est très-sec. Gwall zéac’h eo ar vrô-ma, ce paysci est bien aride. Hors de Léon, »ec’/i.— Dans le Vocab. du ix’ siècle, sic’li. En Galles, sec’h. En gaël-écoss., séark. En gaël-irl., séarg. H. V. Voyez Sec’ha.

Séac’h, s. m. Foudre, exhalaison enQammée qui sort de la nue avec éclat et violence. Ce mot est du dialecte de Vannes, et il ressemble beaucoup à saez, séaz ou se :, flèche. V^oyez Kdbü.n, premier article, et Foultb.

Séac HEi.N, v. a. Foudroyer, frapper de la foudre. Part. et. Ce mot est du dialeclc de Vannes. Voyez Folltra.

Séaz. Voyez Saez.

  • Sébéu., V. a. Ensevelir. Enterrer. H. V.

Sébëza, V. a. et n. Eblouir, gêner la vue

par une trop grande lumière, ütourdir, trouijler ! a vue ou le cerveau. S’éblouir. S’étourdir. S’évanouir. Au figuré, surprendre, tromper. Part. et. Al luc’hed hô sébézô, les éclairs VOUS éblouiront. Ya sébézed hoc’ h fiij,vou3 m’avez trompé. Voyez Mézévelli.

Sébézadlbez, s. f. Eblouissement, difficulté de voir, causée par trop de lumière, ou par quelque cause intérieure. Au figuré, surprise, tromperie. Voyez Mézévellidigez.

Sébézcz, adj. Éblouissant, qui éblouit, qui fait mal aux yedx par une trop grande lumière. — Sébézuz eo al liou-zé, cette couleur est éblouissante. H. V. Voyez Sébéza.

  • Séebed, s. m. Secret, ce qui doit être tenu

secret, ce qu’il ne faut dire a personne. PI. sékrédou ou sékréjou. V’oycz RiN. H. V.

’ Séebétéri ou SfiGBÉTÉBi, s. f. Sacristic,