Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/566

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Spéred, s. m. Esprit, liilflligcncc. Concep. lion, faculU- ilo cuiiiprcrKire lis cliosps. En (Jallcs, csbred. Dans le Vocabul. du i’ siècle, tpiril. En gai-l, spiored II. V.

Spéuei) flkumi’z, s. m. Causticité, malignité. H. V.

Spéred-gwI.n, s. m. Alcool, esprit de vin pur. II. V.

SpÉRED-iioLi.,adj. Incorporel, qui n’a point de corps. Speifd-hoU eo ann énv, l’àme est incorporelle. II. V.

Spérébek, adj. Spirituel, qui a de l’esprit. II. V.

Spéréduz, adj. Spirituel, ingénieux, où il y » de l’esprit. H. V.

Spéria (de 2 sjilab., spé-ria), v. a. Concevoir, en parlant d’une femme et des femelles des animaux. Engendrer, l’iodulrc il se dit aussi, mais plus rarement, en parlant des plantes. Part, spcriel. Voyez E.ñgéiieñta.

Spéruduhez, s. f. Conception, action par laquelle un enfant est conçu dans le venire de sa mère. Il se dit aussi des femelles des animaux. H. V.

SpÉRinrcEz, s. f. Fécondité, qualité de ce qui est fécond. II. V.

Spériek, adj. Séminal, en terme d’anatoniie, qui a rapport à la semence. H. V.

SpÉiiiuz (de ’2 syll., spé-riuz), a.jj. lécond, qui produit beaucoup [lar voie de génération. Il s’emploie aussi, mais plus rarement, dans Je sens de fertile, en parlant des plantes. Voyez Strcjcz.

St’RRN, s. m. Epine, espèce d’arbrisseau dont les branches ont des piquants. Spernen, f., un seul pied d’épine. Pl. sperneivwu ou spenicnncd, ou simplement spern. Eunndrcan spern a zô éad em biz, il m’est entré un piquant d’épine dans le doigt.

Sper.>-1)Ù, s. m. Prunelier, arbrisseau. A la lettre, Epine noiue.

SpiiUN-GWEN.’y, s. m. Aubépin ou aubépine, arbrisseau à fleur odorante. A la lettre, Epoe blanche.

SPERx-MÉLEfi, s. m. Nerprun, arbrisseau. A la lettre, Epine jaune.

Spernek, adj. Abondant en épines, arbrisseaux.

Spermek, s. f. Lieu abondant en épines. PI. spernégou.

SpeùSia (de 2 syll., speûn-ia), v. n. Glapir, aboyer comme les petits chiens et les renards. On le dit aussi en parlant du cri des très-petils enfants. Part, speûniel. Klévoud a rann al (ern ô speüñia, j’entends glapir les renards.

Speùñiadur (de 3syllab., speim-ia-dur), s. m. Glapissement, le cri des renards et des petits chiens, Vagissement, le cri des petits cnfanls- En général, tout cri perçant.

Speùñidz (de 2 syll., spcûn-uz)’, adj. Glapissant, qui glapit. Eur vouez speilñiuz en deüz, il a une voix glapissante. H. V.

SpeCh, s. f. Cloison, séparation des chambres dans une maison. ISctrancheraenl, sépa- j

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ration dans une écurie. l’I. iou. Eur speâr brt a vézii azé, il y aura là une cloison en mortier. On dit aussi spedrcn, dans le même sens

SpeOrel, 8. f. Appui. Soutien. Support. Etai. Etançon. Pl. speûrellou. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Skôr.

Spei’hei.ls, v. a. Appuyer. Soutenir. Ac corer. Etayer. Etaneonner. Part, et. Ce raot est clu dialecte de Cornouaille. Voyez Skôba.

Spel’reli.érez. Voyez Skôbéuez. H. V.

SpËÛREN. Voyez Spelr.

SpEÛBEN-wÉi.É, s. f. Alcôve, endroit pratiqué dans une chambre pour y placer un lit, et séparé du reste de la chambre par des pilastres ou par quelques autres ornements. H.V.

Spév. Voyez Spéô.

Spévia (de 2 syll., «pd-via), v. a. Entraver, mettre des entraves en fer h un cheval, etc., pour l’empêcher de s’enfuir. Part, spéviel, Spéviaa »f’od ar gazck, vous mettrez des entraves en fer à la jument. Voyez Spéo et

IIUALA.

Spézad, S. m. Groseille, fruit d’un arbuste épineux ,• c’est la groseille à maquereaux. Spizaden, f., une seule groseille. Pl. spézadennou ou simplement spézad. Voyez Kastilez.

Spî, s. ni. Attente. Espérance. Observation. AITùl. iVo cliottmol kél pell é spi, vous ne resterez [las longtemps dans l’attente. É spi é m’inl, ils sont à l’alïût. Voyez Par, troisième article, et Géd.

Spi, V. a. Attendre. Espérer. Observer. Guetter. Épier. Etre à l’affût. Part, spiet. Xa ■ipiot kelpell, vous n’attendrez pas longtemps. l’e'Crd a spiiC hu azé ? qu’observez-vous-là’.' que gucl(ez-vous-là ? Voyez Géda.

Spier, s m. Celui qui attend, qui épie, qui guette. Observateur. Espion. Pl. ien. Eur spicr mâd en, c’est un bon observateur. Spiêrien a zô bel pakcd é kiar, on a arrêté des espions dans la ville. — En gael écos. et irland., spiozer. li.V. Voyez Géder.

Spiérez, s. m. Espionnage, action, métier d’espion. Voyez Spia.

Spîl, s. m. Suivant les uns, c’est la glace pendante aux toits des maisons ; suivant d’autres, c’est le verglas. Ce mot est du dialecte d.’-Vannes. Voyez Hiñain et Rléee.n, deuxième article.

Spm.aoua (de 3 syllab., spi-la-oua], v. n. Faire ou ramasser des épingles. Part, spi- [aouel.

SpiLAOOER (de 3 syll., spi-la-ouer), s. m. Epinglier, faiseur ou marchand d’épingles. Celui qui ramasse des épingles. Pl. ien.

Spilen, s. f. Epingle, petit brin de fil de laiton, pointu par un bout, qui a comme une tête de l’autre, et dont on se sert pour attacher quelque chose.

Spjlouer, s. m. Etui à mettre des épingles. PI. ou. Voyez Klaoüier.

Spina, V. a. Effleurer, ne faire simplement qu’enlever la superficie. Part. et. Spinedeova c’hroc’hen gañc-hañ, il m’a effleuré la peau.