Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/567

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SPL

Sjjina s’emploie encore pour dire sucer une plaie pour la guérir, ce qui n’est pas rare Jans les campagnes.

Si’iNAum, s. ra. Erallure, ccorcliure lé gère. H. V.

Si’iNAc’ii, s. f. IIAle, en pariant du soleil, du vent. Sécheresse. Gerçure aux mains causée par un vent sec et froid. Faouled eo va daouarn gañd ar spinac’h, j’ai les mains fendues par le hâle. Eu Vannes, spelc’h. Vuyz

SKAnNIL.

Spinac’iia ^ V. a. et n. llàler, dessécher, en parlant du soltil, du vent. Se dessécher, se iiâler, se gercer, en parlant des mains, etc. l’art, et. Spinac hed eo ann dcliou ijañd ann avel, le vent a desséché les feuilles..S’pina- (fha a rai Iw laouarn, vos mains se gerceront. En Vannes, spelclicin. Voyez Sii.BniLA.

Spiner, s. m. Celui qui fait métier de sucer les plaies pour les guérir. Pl. ien. Voyez Spina.

Spinërez, s. m. Action d’effleurer. Action de sucer une plaie pour la guérir.

Spisa, V. a Nouer ou rejoindre deux cordes, en entrelaçant les cordons des bouts les uns dans les autres. Part. cl.

SpLAMM. Voyez Splann.

Splamsia, V. a- Fourbir, ccurer, polir, nettoyer, en parlant de batteries de cuisine, d’armes, etc. Part. et. lia splammel eoal lisiri gan-éhoc’h ? avcz-vous fourbi la vaisselle ?

II. V. 

Splander, s. ra. Clarlé. Transparences. Diaphanéité. De plus, netteté, pureté. Au figuré, évidence, certiluderaanifeste. Voyez Skleu-

DER.

Spl n, adj. Clair. Transparent. Diaphane. De plus, net, pur. Au figuré, évident, manifeste. A’cr splann hag ann dour co, il est aussi clair, aussi transparent que l’eau. Splann bràz co ann cd-zé, ce blé est très-net, fort pur. Ann drd-zé né kc’l ker splann ha ma Uviril, cela n’est pas aussi évident que vous le dites. Splann s’emploie aussi comme adverbe et signifie clairement, à découvert, franchement, évidemment. Quelques-uns prononcent splamm.— Dans le Vocal), duix" ; siècle, ipidîi. II. V. Voyez Sklésr.

Splannaat, V. a. et n. lîcndre ou devenir clair, transparent, net, évident, manifeste. Part, splaniiccl. Voyez Suléraat.

Splaouer (de 2 syllab., spla-ouer), s. m. Epervier, oiseau de proie. Pl. cd. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Sparfki..

Splét ou Spléd,s. m. Avantage. lUililé. Profit. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Tai.voudégez.

Spléte.n, s. f. Languette, ce qui o la forme d’une langue. l’I. spk’knncu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Aoyez Téoden.

Spléti’z, adj. Avantageux. Utile. Profitable. Ce mol est du dialecte de Vannes. Voyez Ial-

VOÜDBK.

Spldia (de 2 syll., splu-ia), v. a. et n. Pcriélrer, entrer bien avant, en parlant de l’eau

SFT)

/.i

qui tombe sur le linge, sur le papier, etc. l’ilre traversé S’imbiber. — Faire trou. Traiisperser. II. V. Part, spluiet. Kcr • spluiid co al lien- ma yañd ar gUbor, ma z - cj lonédcl, ce linge est si pénétré il humidité qu’il cnestmoisi. Voyez I.ñtü cl TBtA.Ti.

SpLLiAUL’B, s. m. Pénétration, action de pénétrer. H. V.

SpLiiuz { de 2 syllab., $plu-iuz], adj. Qui s’imbibe facilement. Que l’eau pénètre ou traverse facilement, l’aper spluiuz, du papier brouillard, du papier qui boit l’encre.

Spi.ls, s. m. Pcpin, semence de certains fruits. Spluxcn, f., un seul pépin. Pl. spluscnnou ou simplement splàs. IlOid ar splùi-si d’ar iér, donnez ces pépins aux poules. Spi-useK, adj. Qui a des pépins. .’■^l’i.t’SEK, s. I". Pépinière, semis de pépins. PI. spluségou.

Spluséger, s. m. Pépiniériste, jardinier qui élève des pépinières. Pl. ien. II. V. Splisen. Voyez Splls. SpoSt. Voyez SpoiSt. Spolé, s. f. Eponge, piaule marine et poreuse. On donne aussi le même nom au liège, écorce poreuse d’une espèce de chêne vert. Quelques-uns prouoncenl spouéñk.

Spol’éa, V. a. Nettoyer avec une éponge. —

?^pongcr. Liéger, garnir un filet de morceaux 

de liège qui le tiennent suspendu dans l’eau. II. V. Part, spouéct. — Spoucil-héñ, cpongcile. II. V. Voyez Spolé.

Spoléek ou SpoiftDZ, adj. Spongieux, de ia nature de l’éponge. Poreux. Voyez l’oti-

LEK.

Spoum, s. m. Ecume, mousse blanchitre qui se forme sur une liqueur agitée. Uave d«  quelques animaux. Voyez £o.>.

Spoiua, V. n. Ecumer, jeter ou rendre de l’écume. Pari, cl- — Gañd ar vuancyez é spoumc, il écumait de colère. II. V. Voyez Eom.

Spoljilz, adj. Ecumeux, quijelle de l’écume. Voyez Èo.NiJZ.

Spol.ñt, s. m. Epouvante. Peur. Frayeur. Efl’roi. Terreur. Crainte. £iir.«pou/lj 6ra ; cm dcùz ijri’ad d in, il m’a fait une grandtfrayeur. Hors de I.éon, f ;)o»i(En Vannes. on dit skuñl, dans le même sens. Voyez Aol'> cl ECz, deuxième article.

Spüi.ñta, v. a. et n. Epouvanter. Faire peur. Effrayer. S’épouvanter. Avoir peur. S’effrayer. Part. et. Na spouñtit kcd arbugrlzé, n’épouvantez pas cet enfant. Cañt ncbcùd u drd é.opouñl, il s’effraye de peu de chose. Spouñta a rd ra-z hoc’li, il a peur de vous. Hors de Léon, spoñta. En Vanues, on dit skoñicin. N oyez Ei’/.i.

.Spüt.ÑTAi., s. m. Kpouvanlail, haillon suspendu pour épouvanter les oiseaux. Pl. ou. Likit car spouñlol er i/unair/ ;, mettez un cpou vantail dans la chenevière. II. V. _

Spoi.ÑTiK pour Si’ooTFK, «OU usilc,adj.

Peureux. Craintif. Ombrageux. — Méticuleux.

II. V..S’pouHliA- fo iVfi eur vaouez, est pcii-

1 reux comme une femme. Eur iiiarc’/i^poHnii*