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en deù ! rôed d’in, il m’adonne un clinval ombrageux, llurs (le Léon, spuñtik. En Vannes, ÜD dit tkoiUik. fuyez Auumk.

Spounti’z, adj. Epuuvantaljlc. Effrayant. Effroyable. Terrible. Horrible. lîunn did apouñluz eo da wélout, c’est une cbosc épouvantable à voir. Hors de Léon, spoñtuz. En Vannes, on dit skuiilui. Voyez ECzuz.

SiMiÉc’iii’.N, s. f. Haridelle, méchant clieval maigre. Mazetle. l’I. spréc’henncd. Eur spréf’ /icrt a zchr alicz kémcñd hag nir mare’h mdd, une baridelle mange souvent autant qu’un bon cheval.

Spira ou PuRA, v. a. Fourbir, polir, nettoyer des vases d’airain, de cuivre, etc., des «rnies. Part. tl. Livirid d’ar plac’h spura ar hiUk, dites à la servante de fourbir la bassine.

Splrer ouPorer, s. m. Fourbissenr, celui qui écurc, qui polit, qui nettoie les armes, L<c. H. V.

Spurérez, s. m. l’ourbissurc, polissurcdc 1« vaisselle, des armes, etc. H. V.

Spurmañtein, v.a. Découvrir, commencer d’apercevoir. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. H. V.

St.d,s. f. Etat. Situation Condition. Empire. De plus, cas, estime. Pl. stadou. E slûd x’ûi cma, il est en bon état. Né kéd eunn din a stdd izcl, ce n’est pas un homme de basse condition. Al Uzen-zc a tireur dré hoU sladou ar roué, on observe celte loi dans tous les états du roi. !é zalc’hannstdd ébéd anézhañ,t n’en fais aucun cas, aucune estime. — En Galles, eslad. En gaél-irland. et ccoss., «(ad et slaed.

n. V.

Stâd-diroué. Vojcz Uen-ar-dobl. H. V.

Stafad ou Stavad, s. f. Soufflet, coup de la main ouverte sur la joue. Tape. Claque. PI. ou. Eut stafad a rôinn d’é-hoc’h, je vous donnerai un soufflet. Quelques-uns prononcent <(?a/ad. Voyez Javédad et Palvad.

Staf.>. Voyez Staon, premier article.

SïÀG, s. m. Attache. Lien. Pl. ou. Nékél kré nwalcli ar stdg-mañ, cette attache n’est pas assez forte. Voyez Ere.

Stàg, adj. Attaché. Lié. Stdg-ouc’h sidg, l’un contre l’autre, attaché l’un à l’autre, ou les uns aux autres. — Implicite, qui est contenu dans un discours, etc., non pas en termes formels, mais qui se tire naturellement par induction. n.V. Eur c’hi sldg, un chien d’attache.

Staga, V. a. Attacher, joindre une chose à une autre. Lier. Part. el.Stagid ar c’hi, attachez le chien. Voyez Éréa.

Stagaddr, s. m. Liaison, union, jonction lie plusieurs corps. Tout ce qui lie, tout ce qui unit. II. V.

Stgel, s. f. Attache en général, et en particulier le fi’et, ligament élastique et musculeus qui est sous la langue. —.^fliche^ placard. Sceau. H.V. V. slagellnu. Réd eo bét irouc’ha stagel Mdéod, il a fdllii lui couper le filet Voyez Stàg, premier article.

SIA

Stagp.i.-kIk. Voyez Lmmh-kIk. H. V.

Stauelia, V. a. Sceller, mettre, appliquer le sceau, le scellé. Part. et. Stagellel eo ann 6r gañi-hô, ils ont scellé la porte. Voyez

SlKLIA. H. V.

Stacella, V. a. Afficher, attacher un placard pour avertir le public de quelque choie. Part. et. — Stagelledeo bel ann drà-zé, cela a été affiché. H. V. Voyez Likëta.

Stagelladl’r. Voyez SiEi.i.Ar»in. H.V.

Stagelleb. Voyez SiELLEH. n..

Stageller, s. m. Afficheur, celui qui aftiche des placards au coin des rues. Pl. ien. Voyez Likéter.

Stacérez, s. f. C’est un des noms que l’on donne à la bardane et au gratlcron, ou plutôt à leurs fruits. Voyez Sérége.v.

Staguz, adj. Qui s’attache aisément.

Stàl, s. f. Boutique, lieu où les marchands étalent et vendent leurs marchandise !*, et où les artisans travaillent. — Étalage. Hayon, tablettes où l’on place les livres et autres choses. ]’ar ann eil stàl her c’héfot, vous le trouverez sur le second rayon. H. V. Pi. iou. Né héd c’hoaz digor ar sldt, la boutique n’est pas encore ouverte. Voyez Stalia.

St.Àl-adré, s. f. Arrièrc-bouliquc, boutique de plain-picd après la première. H. V.

Stalaf, s. f. Panneau, pièce de bois ou de vitrage enfermé dans une bordure. Volet, tablelleen bois qui couvre une croisée. Fenéire ou plutôt sa fermeture. Pl. iou. Serrid ar stalaf, fermez le volet, la fenêtre.

Stalaf-dùr, s. f. Vantail, battant d’une porte qui s’ouvre des deux côtés. Pl. slalafioudi’ir. Ann diou slalaf a zigorol,oiS ouvrirez les deux vantaux. H. V.

Stai.af-rédérez, s. f. Coulisse, volet ou panneau que l’on fait couler dans les rainures. H.V.

Sti.be>jî, s. m. Pignon, mur d’une maison qui est terminé en pointe et qui porte l’extrcmiié de la couverture. Pl. siatbennou. Je ne connais ce mot que par le Dict. de Le Pelletier, et je le crois le même que talbenn. Voyez PiNocN.

Stalérezou Staliêrez, s. m. Etalage, exposition des marchandises qu’on veut vendre. N’en deûz két kalz a drdou er staliêrez, il n’a pas beaucoup de choses à l’étalage. H. V.

Stalia (de 2 syllab., sta-lia), v. n. Dresser une boutique. Etaler, exposer en vente dans une boutique. Part, staliet. Na dléeur két stalia da zùl héb ézomm, on ne doit pas étaler le dimanche sans nécessité. Voyez Stàl.

Staliêrez. Voyez Stalébez. H.V.

Stalik, s. f. JKchoppe, petite boutique en appentis et adossée contre une muraille. Pl. staliouigou. —Ënn hé stalik hén gwelfol, vous le verrez dans son échoppe. Voyez Làb et Ski-

BER. H. V.

Stalier (de 2 syll., sta-lier], s. m. Boutiquier, celui qui tient boutique. Pl. ien. Stambouc’h, s. m. Gonflement, état de ce

qui