Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/228

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BLANDINET.

Prends ton chapeau et cours chez Durandet, mon agent de change… tu lui diras de me vendre vingt-cinq Lyon… au mieux.

LÉONCE.

Oui, mon père…

BLANDINET.

En te pressant un peu, tu arriveras avant la fin de la Bourse.

LÉONCE.

Je vais prendre un cabriolet… Mon oncle… Mademoiselle…

Il sort. Laure l’accompagne, puis elle redescend à gauche s’assied près du guéridon et travaille.

Scène XIII.

BLANDINET, FRANÇOIS, LAURE, travaillant.
FRANÇOIS.

Tiens, tu vends des Lyon ?… est-ce que tu crois à la baisse ?

BLANDINET.

Moi ? non !… mais ! j’ai besoin de cinquante mille francs.

FRANÇOIS.

Ah !

BLANDINET.

J’ai promis de les prêter à un ami…