Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/229

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FRANÇOIS.

Plaît-il ?

BLANDINET.

Un vieux camarade…

FRANÇOIS.

Ce n’est pas possible ! tu deviens fou !…

BLANDINET.

Pourquoi ?

FRANÇOIS.

Cinquante mille francs… Qu’est-ce que c’est que cet ami ?

BLANDINET.

Eh bien, c’est… (Voyant Laure.) Non… je ne peux pas le nommer.

FRANÇOIS.

Quelque intrigant, quelque escroc !

BLANDINET.

François ! voyons !… tais-toi !

FRANÇOIS.

Te donne-t-il une hypothèque au moins ?…

BLANDINET.

Puisque je te dis que c’est un ami !

FRANÇOIS.

Tiens, tu m’exaspères avec ton ami !

BLANDINET.

Si tu connaissais sa situation…

FRANÇOIS.

Je n’ai pas besoin de la connaître… je la vois d’ici… on