Page:Langlois - Histoire du moyen âge, 1901.djvu/202

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nales, la féodalité et la chevalerie, Paris, 1893, in-8º), dont la lecture est instructive, mais difficile. — Cf. A. Longnon, Atlas historique de la France, texte, 3e livr., Paris, 1889, in-8º.

Les institutions féodales variaient, non seulement d’un royaume à l’autre, mais de fief à fief. Parmi les monographies locales, quelques-unes ont de la valeur. — Consulter, pour la Normandie : L. Delisle, dans la Bibliothèque de l’École des chartes, t. X, XI et XIII, et E. A. Freeman, The history of the norman conquest of England, t. Ier, Oxford, 1870, in-8º. — Pour la Bourgogne : Ch. Seignobos, Le régime féodal en Bourgogne jusqu’en 1360, Paris, 1883, in-8º ; et E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t. I à V, Paris, 1885-1894, in-8º. — Pour le Languedoc : A. Molinier, dans l’Histoire générale de Languedoc, t. VII, Toulouse, 1879, in-8º. — Pour la Flandre : L.-A. Warnkönig, Histoire de la Flandre et de ses institutions civiles et politiques jusqu’à l’année 1305, Bruxelles, 1835-1864, 5 vol. in-8º. — Pour la Champagne : H. d’Arbois de Jubainville, Histoire des ducs et comtes de Champagne, Troyes, 1859-1865, 7 vol. in-8º. — Pour la Bretagne : A. de Courson, La Bretagne du Ve au XIIe siècle, Paris, 1863, in-4º ; et A. de la Borderie, Essai sur la géographie féodale de la Bretagne, Rennes, 1889, in-8º. — Pour la Lorraine, E. Bonvalot, Histoire du droit et des institutions de la Lorraine et des trois Évêchés, Paris, 1895, in-8º. — Etc.

Sur le régime féodal en Allemagne, en général : G. Waitz, Deutsche Verfassungsgeschichte, t. V (2e éd., 1893) à VIII ; — K. Lamprecht, Deutsche Geschichte, t. III, Berlin, 1892, in-8º. Cet ouvrage de vulgarisation, que l’on paraît tenir en Allemagne pour un des chefs-d’œuvre de l’historiographie contemporaine, a été exactement apprécié par G. v. Below dans l’Historische Zeitschrift, LXXI, 465.

Pour l’histoire du régime féodal en Angleterre voir la Bibliographie du ch. XII.

La chevalerie, telle qu’elle était en France, a été étudiée, d’après les chansons de geste, par L. Gautier (La Chevalerie, Paris, 1890, in-4º, 2e éd.). — M. P. Guilhiermoz prépare un travail nouveau sur l’histoire des institutions chevaleresques. — Comparez, pour l’Allemagne : Alwin Schultz, Das höfische Leben zur Zeit der Minnesinger, Leipzig, 1889, 2 vol. in-8º, 2e éd. ; — K. H. Roth v. Schreckenstein, Die Ritterwürde und der Ritterstand, Freiburg i. B., 1886, in-8º ; — et le livre élémentaire d’O. Henne am Rhyn, Geschichte des Rittertums, Leipzig, 1893, in-8º.

Les institutions pour la paix (trêve de Dieu, etc.) ont été étudiées par E. Semichon (La paix et la trêve de Dieu, Paris, 1869, in-8º, 2e éd.), et mieux par L. Huberti (Gottesfrieden und Landfrieden. Rechtsgeschichtliche Studien, I. Die Friedensordnungen in Frankreich,