CHAPITRE II
Comme il est naturel, c’est en Allemagne que les origines et les invasions germaniques ont été étudiées avec le plus de soin. Nous n’avons guère en français que des livres vieillis : ceux d’Ozanam (Études germaniques, 1845) ; — d’Am. Thierry (Récits de l’histoire romaine au Ve siècle, 1860) ; — de E. Littré (Études sur les barbares et le moyen âge, Paris, 1867, in-8º) ; — de A. Geffroy (Rome et les barbares, Paris, 1874, in-8º). — Le t. II de l’Histoire des institutions de M. Fustel de Coulanges est intitulé : L’invasion germanique et la fin de l’Empire (Paris, 1891, in-8º). — Voir aussi J. Zeller, Entretiens sur l’histoire du moyen âge, 1re partie [jusqu’en 814], Paris, 1884, 2 vol. in-12, 3e éd. — Le livre, très populaire en Angleterre, de Ch. Kingsley, The Roman and the Teuton (London, 1879, in-8º), est déclamatoire. — On lira de préférence : E. v. Witersheim, Geschichte der Völkerwanderung, Leipzig, 1880-1881, 2 vol. in-8º, 2e éd., revue par F. Dahn ; — F. Dahn, Urgeschichte der germanischen und romanischen Völker, Berlin, 1880-1889, 4 vol. in-8º ; — le même, Die Könige der Germanen, Würzburg et Leipzig, 1861-1894, 7 vol. in-8º ; — W. Arnold, Ansiedelungen und Wanderungen deutscher Stämme, Marburg, 1881, in-8º, 2e éd. — Citons encore, en seconde ligne, les histoires générales de G. Kaufmann (Deutsche Geschichte bis auf Karl den Grossen, Leipzig. 1880-1881, 2 vol. in-8º) et de O. Gutsche et W. Schultze (Deutsche Geschichte von der Urzeit bis zu den Karolingern, Stuttgart, 1887 et s.). — Sur les établissements goths en Italie : T. Hodgkin. Italy and her invaders, London,