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Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/123

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CHAPITRE VII

Caractère précaire de la pacification. — Le véritable danger menaçant du côté de la Bretagne ; symptômes qui en annoncent la gravité. — Négociations sur la rive droite de la Loire ; premiers pourparlers entre Humbert et Cormatin. — Répétition des manœuvres employées sur la rive gauche ; M. Le Deist de Botidoux et la vicomtesse Turpin de Crissé. — Premières propositions rejetées. — Nouvelles propositions basées sur les conditions offertes à Charette. — Compromis avec Bois-Hardy et Chantreau. — Entrevue de Turpin et de Bancelin. — Adhésion de quelques chefs au compromis Bois-Hardy. — Armistice dénoncé par Turpin. — Conférence à La Chaufournaie ; nouvel armistice accepté par la plupart des chefs de la rive droite. — Entrevue à Moncontour ; rendez-vous pris par Hoche et Danican, Bois-Hardy et Cormatin. — Conférences de La Mabilais. — Hoche, porteur de pleins pouvoirs, refuse de s’y rendre ; motifs de ce refus ; revirement soudain de la presque totalité des chefs chouans.

Le mot de pacification, dont on affectait de se servir, n’était bon qu’à tromper l’opinion. Le traité qu’on venait de signer ne procurait pas une pacification, mais un simple armistice, nécessairement précaire, puisqu’il ne faisait que réserver la solution du litige entre la République et les royalistes.

Sans parler des clauses secrètes, dont l’exécution ou la non-exécution ramenaient les partis en présence de