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Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/427

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N° 13

Responsabilité de l’évacuation d’Auray.

« Après le refoulement des chouans, le général Hoche avait blâmé ce départ précipité du général Romand et des administrateurs. Il s’était même exprimé, devant le représentant du peuple Blad, dans des termes blessants pour l’Administration du district, en disant « qu’elle ne valait pas le diable ». Le propos fut répété.

» Le 30 messidor an III, les administrateurs adressaient à Blad une lettre de protestation… »


(Closmadeuc, Quiberon, p. 110.)



N° 14

Extraits de diverses lettres de Hoche.

Au représentant Bollet.

« 9 brumaire an 3 (30 oct. 94).

» Les troupes envoyées d’abord pour réprimer les premiers excès, au lieu de calmer les habitants, ont beaucoup contribué au mécontentement. Le pillage, le viol, l’incendie semblèrent être longtemps à l’ordre du jour. Ces abus se sont continués jusqu’au moment où j’écris. Des réclamations ont été faites par les plus