Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/182

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dans le no 33, que, l’expression du rayon terrestre étant

l’expression de la longueur du pendule à secondes est

ainsi, les observations de la longueur du pendule donnant cette longueur à très-peu près proportionnelle à est à très-peu près égal à La Terre tournant autour d’un de ses axes principaux, doit être, par le no 32, de la forme

les observations sur le pendule nous montrent donc que est très-petit relativement à  ; elles nous apprennent encore que sont très-petits par rapport à et qu’ainsi on peut les négliger dans l’expression du rayon terrestre, et même dans celles de la pesanteur et de la parallaxe ; mais, en même temps, les diverses mesures des degrés des méridiens indiquent que ces termes deviennent sensibles dans l’expression de ces degrés, à raison de la grandeur des coefficients qui les multiplient dans cette expression.

43. Considérons présentement Jupiter, dont l’aplatissement très-sensible a été déterminé avec exactitude. Si l’on suppose d’abord cette planète homogène, on déterminera son ellipticité par l’équation (2) du no 18,

étant le rapport de l’axe de l’équateur à celui du pôle. Pour conclure de cette équation, il faut déterminer  ; or, en nommant la distance du quatrième satellite de Jupiter à son centre, et la durée de sa rotation exprimée en parties du jour, la force centrifuge de ce