Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/76

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aux distances à ce centre ; en sorte que, si l’on connaît la pesanteur à sa surface, on aura la pesanteur dans l’intérieur du sphéroïde.

Si, dans l’expression de on substitue pour leurs valeurs données dans le numéro précédent, on aura

d’où l’on tire, en vertu de l’équation (1) du numéro précédent,

mais l’équation de la surface de l’ellipsoïde donne on aura donc

est égal à au pôle, il est nul à l’équateur ; d’où il suit que la pesanteur au pôle est à la pesanteur à l’équateur comme est à l’unité, et par conséquent comme le diamètre de l’équateur est à l’axe du pôle.

Nommons la perpendiculaire à la surface de l’ellipsoïde, prolongée jusqu’à la rencontre de l’axe de révolution ; on aura

partant

ainsi la pesanteur est proportionnelle à

Soit le complément de l’angle que fait avec l’axe de révolution ; sera la latitude du point de la surface que l’on considère, et l’on aura, par la nature de l’ellipse,

on aura donc