Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/101

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d’où l’on tire

et

Cette équation donne à la surface, où la partie de la chaleur relative à l’exponentielle égale à

L’accroissement de la chaleur, à la profondeur au-dessous de la surface, est, par le théorème de Taylor, et, en vertu de l’équation (2), ce terme devient en ne considérant dans la valeur de à la surface que la partie de la chaleur qui est indépendante de l’action des causes échauffantes à l’extérieur. Il est remarquable que cet accroissement de la chaleur soit indépendant du rayon du globe et de la manière dont il est échauffé intérieurement, et qu’il ne dépende que de la chaleur des couches voi\sines de la surface et de la manière dont elles perdent leur chaleur. Dans le cas présent, si l’on nomme la valeur de à l’origine du temps , à la surface, on aura

et par conséquent

Au centre, où est nul, cette expression donne à fort peu près

la température est donc à ce point incomparablement plus grande qu’à la surface. L’accroissement de température à une petite profondeur comptée de la surface est