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Dans le cas de le numérateur et le dénominateur de la formule (B) deviennent nuls, et l’on trouve, par les méthodes connues, que cette formule devient

Considérons présentement l’attraction d’une couche sphérique sur un point placé au dedans, à la distance de son centre, et étant les rayons des surfaces extérieure et intérieure de la couche. L’attraction d’une couche dont est le rayon, l’épaisseur et la densité est, par le no 12 du Livre II,

Il faut intégrer cette quantité depuis jusqu’à On trouvera, par l’analyse précédente, que cette intégrale est

(C)

En comparant cette formule à la formule (A), on voit que l’attraction de la couche sphérique sur le point intérieur est la différence des produits des attractions de la sphère intérieure dont le rayon est sur deux points placés aux surfaces extérieure et intérieure de la couche, multipliées respectivement par et ce qui donne l’attraction de la couche sur un point intérieur lorsque l’on a l’attraction de la sphère sur les points extérieurs.

Si l’on suppose le point attiré à la surface intérieure de la couche, devient en ajoutant à la formule (C) l’attraction de la sphère dont le rayon est sur un point placé à sa surface, la formule (C) deviendra

(D)