Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/245

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ce qui diffère peu des quantités précédentes. En substituant ces nouvelles valeurs de dans les équations (1) et (2), on voit qu’il n’en peut résulter qu’une variation presque insensible dans le rapport de à ce qui confirme la valeur que nous en avons donnée.

On voit encore, par l’inspection de l’équation (11), que cette valeur ne dépend que fort peu de la supposition que nous avons faite, savoir que, étant sera car en faisant même ce qui revient à changer en dans le premier terme du second membre de cette équation, la valeur de sera peu changée, ainsi que la valeur du rapport de à

Les valeurs de et déduites des observations, nous font connaître ces quatre choses : les actions des deux astres et leurs accroissements dus aux circonstances accessoires ; elles suffisent pour déterminer les valeurs de au moyen des équations (M) et (N) du Chapitre précédent, dans lesquelles on doit observer que

On ne doit avoir égard ici qu’à l’inégalité lunaire de la variation, où En prenant ensuite pour unité, comme nous l’avons fait, l’intervalle d’une pleine mer à la pleine mer correspondante du jour suivant, la partie de la formule (M) qui dépend de et de donnera les valeurs de en y changeant en étant le retard journalier de la marée, retard que donnent les Tables XIII, XIV, XV et XVI ; en faisant parce que est le retard journalier de la marée réduit en arc, à raison de la circonférence entière pour un jour ; enfin, en multipliant les résultats par j’ai obtenu ainsi les valeurs suivantes :

Si l’on considère toutes les causes d’erreur, soit des observations,