Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/261

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précédentes, m’avaient donné pour la somme des excès des marées du soir sur celles du matin dans les trente-quatre jours d’observation. syzygies solsticiales d’hiver m’avaient donné pour la somme des excès des hautes mers du matin sur celles du soir dans les vingt-deux jours d’observation. En ajoutant ces deux sommes aux deux précédentes données par les observations nouvelles, on a qui, divisé par somme des jours d’observation, donne pour la valeur de

Pour avoir la valeur de on a pris, dans syzygies solsticiales d’été, les excès des basses mers du matin sur celles du soir du premier et du second jour après les syzygies, et l’on a trouvé pour la somme de ces excès, qui, divisée par nombre des jours d’observation, a donné pour la valeur de Mais ici la variation des basses mers semi-diurnes a un effet sensible et que je trouve à peu près égal à qu’il faut ajouter à la valeur précédente, qui devient par là

On peut obtenir encore cette valeur de la manière suivante. Dans le no 5, on a considéré l’ensemble des syzygies solsticiales d’hiver et d’été. J’ai prié M. Bouvard de calculer séparément les syzygies solsticiales d’été et les syzygies solsticiales d’hiver ; il a trouvé, pour les premières,

et il en a conclu, pour l’expression générale des valeurs de

d’où il a conclu

Les syzygies solsticiales d’hiver lui ont donné