Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/263

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ce qui diffère peu de la valeur trouvée ci-dessus et ce qui prouve l’influence de la variation des distances du Soleil à la Terre. En prenant la moyenne de ces valeurs, on a

Les valeurs de et de donnent

d’où l’on tire l’angle qui, réduit en temps à raison de la circonférence entière pour un jour, devient c’est le temps dont le flux d’un jour précède le moment des maxima des marées du soir d’un demi-jour, et, comme ce moment est l’heure correspondante de la pleine mer du flux partiel sera La valeur de est cette valeur n’est pas la vingtième partie de la hauteur de la marée semi-diurne, qui, dans les syzygies solsticiales, a donné ou par syzygie. Ainsi, quoique les deux forces qui produisent ces deux flux soient presque égales entre elles à Brest, l’effet des circonstances est beaucoup plus grand sur le flux se midi urne que sur le flux diurne. Pour mieux juger de ces effets, nous allons déterminer ces deux flux, en supposant, avec Ne\thetaon, la mer en équilibre à chaque instant sous l’astre qui l’attire. Nous avons donné, dans le no 12 du Livre IV, les expressions de ces flux ; celle du flux diurne relatif à l’action du Soleil est

L’expression correspondante du flux semi-diurne est

L’action de la Lune produit deux flux semblables, que l’on obtient en accentuant les lettres