Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/266

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cet excès est ce qui donne

Cette équation, ajoutée à la précédente, donne

Le flux diurne de la basse mer du soir qui suit la haute mer du matin dans une quadrature d’automne est

Ainsi, ce flux étant, au moment de la haute mer,

son excès sur sa valeur au moment de la basse mer suivante sera

et il l’emporte sur la même différence, dans une quadrature du printemps, de la quantité

En comparant cette quantité au premier membre de l’équation (a), on voit qu’elle doit être positive, et, si l’on supposait les rapports de et à et égaux à celui de la somme des actions lunaire et solaire à l’action lunaire, rapport qui, par le Chapitre III, est celui de à ce qui ne peut être regardé que comme un simple aperçu, les hautes mers, dans les quadratures d’automne, surpasseraient celles du printemps de Mais cette évaluation indique seulement la supériorité des marées quadratures d’automne sur les marées semblables du printemps ; c’est en effet ce que l’observation confirme. M. Bouvard a calculé séparément les hauteurs des marées quadratures du printemps et celles des marées quadratures d’automne, dont il avait considéré l’ensemble, et il a trouvé, relativement aux premières,