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LIVRE XVI.

deux retours consécutifs du Soleil au même nœud,

En exprimant cette quantité par il faut, suivant Newton, pour avoir le mouvement sidéral du nœud, la multiplier par ce qui donne, pour le moyen mouvement du nœud,

Newton ajoute à cette expression les termes de l’ordre qui résultent de ce que, en vertu de l’argument de la variation, le rayon vecteur de la Lune n’est pas constant et son mouvement n’est pas uniforme. Il trouve qu’il en résulte, dans le mouvement du nœud, la quantité

désignant ce que nous lui avons fait désigner dans le numéro précédent, ce qui donne le mouvement du nœud, suivant Newton, égal à

L’expression de ce mouvement, donnée dans le no 13 du Livre VII, et qui a été vérifiée par divers géomètres, est, aux quantités près de l’ordre

la différence de ces deux expressions est très-petite.

Pour avoir l’inégalité du mouvement du nœud. Newton fait usage de l’expression précédente qui, en l’intégrant et négligeant les quantités de l’ordre donne