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SUPPLÉMENT AU Ve VOLUME.

les jours qui le suivent, et négatif pour les jours qui le précèdent. Soient pareillement les hauteurs observées du baromètre, à neuf heures du matin, midi et trois heures du soir, le jour ième à partir de la quadrature. Je suis parvenu, dans le Chapitre VII du Livre XIII de la Mécanique céleste, aux deux équations suivantes :

(O)

dans lesquelles est le moyen mouvement synodique de la Lune dans un jour, et l’on a

les équations (O) donnent

On peut former autant d’équations semblables qu’il y a de syzygies et que a de valeurs. En nommant donc le nombre de syzygies, étant un grand nombre ; en nommant le nombre des valeurs de on aura valeurs de d’où il faut conclure la valeur la plus avantageuse, c’est-à-dire celle dans laquelle l’erreur moyenne à craindre, en plus ou en moins, est la plus petite.

On doit pour cela multiplier chacune des équations que représente l’équation par un facteur convenable. J’ai fait voir dans le troisième Supplément à ma Théorie analytique des Probabilités que, si l’on a entre les éléments un grand nombre d’équations de condition représentées par la suivante,

le facteur le plus avantageux par lequel cette équation doit être multipliée est