Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/116

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Un seul rayon a mis le ciel en flamme.
Hier la lumière arrivait lentement,
Tout pâlissait dans les cieux et dans l’âme,
Et ce matin tout brille en un moment ;
Un seul rayon a mis le ciel en flamme.


CHANSON DES GNOMES.


Crois-tu préserver toujours
          Tes amours
Et leur fraîcheur matinale ?
Nous soufflons, d’un air bénin,
          Le venin
Dans la rose virginale.

Venez du val et des monts
          Noirs démons,