Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/144

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Dieu tira de vos cœurs cette double étincelle,
          Pour luire et non pour dévorer.

Gardez l’ardent rayon pur de tout vil mélange.
Pour faire ici le bien, pour monter vers le beau,
Elle et toi, vous serez les deux mains du même ange,
          Les deux ailes du même oiseau.

C’est pour souffrir à deux qu’on se trouve et qu’on s’aime.
Qu’importe la douleur ou le plaisir banal,
Si plus haut vers le ciel, plus haut dans l’idéal
          On est porté par l’amour même ?


CHANSON DES GNOMES.


Écoutez, joyeux démons,
          Les sermons