dans le patois flamand. V. Canton.
CARRUCHE (comte de la) : Geôlier. (Id.)
CARTAUD : Imprimerie. (Halbert.)
CARTAUDER : Imprimer. (Id.)
CARTAUDIER : Imprimeur. (Id.)
CARTE (femme en) : Femme à qui la police délivre une carte de fille soumise. — « La fille en carte est libre, pourvu qu’elle se présente exactement aux visites des médecins. » (A. Béraud.)
CARTE (être en carte) : Être inscrite parmi les filles soumises.
CARTES (prendre des) : Chercher mieux. Mot à mot chercher des cartes plus belles, comme au jeu d’écarté. Se prend au figuré et en mauvaise part. — « Tu me disais : bon ! bon ! s’il n’est pas content, qu’il prenne des cartes ! » (Vadé, 1744.)
CARTE (revoir la) : Vomir. — On comprend l’ironie en se rappelant que la carte est la liste des mets choisis pour un repas.
CARTON (de) : Sans valeur réelle. V. Miché, Occasion (d’). — Il y a longtemps que le carton symbolise une apparence trompeuse. Saint-Simon appelait déjà le duc du Maine, roi de carton, c’est-à-dire roi de cartes.
Céladon
De carton,
Me prends-tu pour un’ lorette ?
(H. Durand.)
CARTON : Carte à jouer. — « Lorsqu’on a dîné entre amis, il faut bien remuer des cartons peints pour se dégriser. » (About.)
CARTON (donner le) : Faire jouer. — « Je n’ai point parlé des tables d’hôte où on donne le carton, c’est-à-dire où l’on fait jouer. » (Lespès.)
CARTON (graisser, manier, remuer, travailler, tripoter le) : Jouer aux cartes. — Il y a, comme on voit, des expressions pour toutes les mains, sales ou non. — « Ces quatre messiers qui tripotent le carton avec une grande habileté. » (Villemessant, 60.)
CARTON (maquiller le) : Faire sauter la coupe.
CARTON SAVONNÉ : Pain blanc. (Rabasse.) Forme altérée de « larton savonné. »
CARTONNER : Jouer aux cartes. — « Eh ! eh ! vous avez un coup de pouce… Oui, je ne cartonne pas mal. » (E. Villars.)
CARTONNEUR : Joueur passionné. — « Ensuite la ravissante cartonneuse eut un instant de veine. » (Vie paris. 66.)
CARTONNIER : Joueur de cartes. — « Pingaud sut le premier débrouiller l’art confus de nos vieux cartonniers. » (Alyge.)
CARVEL : Bateau. (Colombey.)
CASAQUIN (grimper, tanner, travailler le) : Rouer de coups. — L’habit est pris ici pour le corps. — « Je te tombe sur la bosse, je te tanne le casaquin. » (Paillet.) — « Le premier ami de Pitt et Cobourg qui me tombe sous la patte, je lui grimpe le casaquin.