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MIMI

l’ammoniaque, le chlore, les vapeurs sulfureuses, divers acides, des huiles essentielles et des éthers. Les narcotiques endorment les sensitives, les paralysent, et les poisons violents les foudroient presque instantanément. La sensitive éprouve également des impressions notables snus l’influence de la chaleur, de la lumière, de l’éleitricité. Un fait bien constaté, c’est que la sensitive s’habitue^, pour ainsi dire, aux diverses causes d’excitation, quand elles sont longtemps répétées ou prolongées. Une de ces plantes, placée dans une voiture, ferme précipitamment ses folioles aux premières secousses, puis les rouvre lentement pendant la marche, les contracte de nouveau après un arrêt de quelques minutes, et finit par ne plus s’affecter des cahots du voyage.

Les historiens des immenses racontent d autres faits plus extraordinaires, mais moins bien constatés. Un homme s’avance dans un champ de sensitives, ou même s’arrête a la lisière, touche du piod ou de son bâton les individus les plus rapprochés de lui, et tout à coup, de feuille en feuille, de branche en branche, sa transmet comme un signal qui fait que chaque plante replie ses feuilles et ses pétioles. Pour que la mimeuse produise ses mouvements avec toute leur vivacité, il faut qu’elle soit vigoureuse et qu’elle se trouve dans une atmosphère dont la chaleur humide s’élève à 24" ou 25°.

Les physiologistes ont souvent essayé d’expliquer ces phénomènes do sensibilité. De nombreuses hypothèses ont été émises. Mais les innombrables disseciions dont la sensitive a été l’objet n’ont pu faire connaître l’organe précis du mouvement ; or, toute explication plausible devra se fonder sur cette découverte.

Les graines de la sensitive passent pour conserver longtemps leur faculté çenninative. On les sème sur couche, de lévrier a avril, et on repique les jeunes plants en pots. On évite la transplantation en semant sous châssis une graine dans chaque pot. Les graines germent en quinze jours ; pendant ce temps, il faut les arroser souvent et, une fois germées, leur donner peu d’eau et beaucoup d’air. On retire les pots de la couche vers le milieu de l’été, pour les mettre à une exposition chaude en plein air.

La mimeuse pudique n’est pas la seule espèce qui soit douée de la faculté qui l’a rendue célèbre. Ainsi, l’on cite, comme présentant à un moindre degré les mêmes phénomènes, les mimeuses blanchâtre, Ûoribonde, vivante, vive, chaste, quadrivalve, etc.

La mimeuse blanchâtre est un arbuste grimpant, originaire des côtes américaines de l’océan Pacifique, parsemé d’aiguillons, à feuilles et à inflorescence blanchâtres. La mimeuse floribonde, arbrisseau armé d’aiguillons crochus, se distingue par ses nombreux capitules de fleurs rosées. Ces deux espèces sont l’une et l’autre cultivées en serre chaude dans nos climats.

miiHeux, EUSE adj. (mi-meu, eu-ze — rad. mime). Bot. Se dit des plantes qui subissent des contractions sensibles lorsqu’on les touche.

MlMKV (Étienne-Maximilien), architecte, né à paris en 1826. Élève do Labrouste, il se lit remarquer surtout comme dessinateur, et fut choisi par le gouvernement péruvien pour diriger la construction de plusieurs édifices importants à Lima. Nommé architecte en chef de cette ville en 1852, M. Mimey y a passé une quinzaine d’années. Mais, durant ce long séjour, il s’est rappelé au souvenir des Parisiens par plusieurs envois intéressants. Citons les Études sur le château de Fontainebleau ; le Projet d’un monument à la mémoire de Napoléon II sur les hauteurs de Chaillot ; la Restauration de Saint-Jean-auxDois, près de Compiègne ; un Projet de trophée ; Clocher de Gueberschwihr, dans le Haut-Rhin (1S70), etc. Ces divers dessins, d’un mérite incontestable, lui ont valu une troisième médaille en 1852, une deuxième en 1853, et un rappel en 1863.

MIMI s. m. (mi-mi). Terme de tendresse, d’affection ; se dit quelquefois par ironie : Emirasse-moi, mon mimi. Tu y passeras, mon MiMi, pensait le fantdme en le guettant sournoisement, tu y passeras tout de même. (P. Féval.)

Mi roi Pinson, conte, par Alfred de Musset (1845). A proprement parler, cque gracieuse fantaisie n’est 14 un conte ni une nouvelle, c’est un profil de grisette, dessiné du crayon le plus délicat. Or, les grisettes sont (ou plutôt étaient, car il n’y en a plus) les beautés assises derrière les comptoirs de la Montagne-Sainte-Geueviève et qui se partagent les amours des Ecoles : modistes, lingères, marchandes de tabac. « Tout cela s’amuse, a ses amours, tout cela va s’abattre le dimanche, autour de Paris, sous les tonnelles des campagnes, comme des volées de friquets. S’il pleut, cela va au mélodrame manger des oranges et pleurer ; car cela mange beaucoup, c’est vrai, et pleure aussi très-volontiers : c’est ce qui prouve un bon caractère. » Parmi les nombreuses qualités que l’auteur attribue aux grisettes, il remarque la peu de gêne qu’elles procurent à leur amant. » En effet, dit-il, elles passent leur vie clouées sur une chaise dont elles ne peuvent pas bouger. En outre, elles ne sont point bavardes, parce

MIMI

qu’elles comptent leurs points. Elles ne dépensent pas grand’chose pour leurs chaussures, parce qu’elles marchent peu, ni pour leur toilette, parce qu’il est rare qu’on leur fasse crédit.-Si on les accuse d’inconstance, ce n’est pas qu’elles lisent de romans, ni par méchanceté naturelle, cela tient au grand nombre de personnes différentes qui passent devant leur boutique. Elles ont, il est vrai, l’inconvénient d’avoir toujours faim et soif, précisément a cause de leur grande tempérance, mais il est notoire qu elles peuvent se contenter, en guise de repas, d’un verre de bière et d’un cigare, qualité précieuse qu’on rencontre bien rarement en ménage ; bref, elles sont bonnes, aimables, désintéressées, et c’est une chose fort regrettable lorsqu’elles finissent à l’hôpital. 0

Alfred de Musset a résumé toute la grisette dans cette jolie ronde qu’il fait chanter à son héroïne. Outre qu’elle est un chefd’œuvre d’humour et d’esprit joyeux, elle a le mérite d’être, à elle seule, un portrait qui fera connaître aux lecteurs jusqu’aux moindres traits de Mimi Pinson.

PREMIER COUPLET.

Mimi Pinson est une blonde. Une blonde que l’on connaît. Elle n’a qu’une robe au monde,

Landerirette !

Et qu’un bonnet. Le Grand Turc en a davantage. Dieu voulut, de cette façon,

La rendre sage. On ne peut pas la mettre en gage La robe de Mimi Pinson.

DEUXIÈME COUPLET.

Mimi Pinson porte une rose,

Une rose blanche au côté.

Cette fleur dans son cœur éolose,

Londerirette I

C’est la gaité ! Quand un bon souper la réveille, Elle fait sortir la chanson

De la bouteille. Parfois il penche sur l’oreille Le bonnet de Mimi Pinson.

TROISIÈME COUPLET.

Elle a les yeux et la main prestes. Les carabins, matin et soir, Usent les manches de leurs vestes,

Landerirctte 1

À son comptoir. Quoique sans maltraiter personne, . Mimi leur fait mieux la leçon

Qu’à la Sorbonne. Il ne (aut pas qu’on la chiffonne La roue de Mimi Pinson.

QUATRIÈME COLTLET.

Mimi Pujson peut rester fille ;

Si Dieu le veut, c’est dans son droit.

Elle aura toujours son aiguille,

Landerirette !

Au bout du doigt. Pour entreprendre sa conquête, Ce n’est pas tout qu’un beau garçon ;

Faut être honnête. Car il n’est pas loin de sa tête, Le bonnet de Mimi Pinson,

CINQUIÈME COUPLET.

D’un gros bouquet de fleurs d’orango Si l’amour veut la couronner, Elle a quelque chose en échange,

Landerirette !

A lui donner. Ce n’est pas, on se l’imagine, Un manteau sur un éuusson,

Fourré d’hermine ; C’est l’étui d’une perle fine, La robe de Mimi Pinson.

SIXIÈME COUPLET.

Mimi n’a pas l’Ame vulgaire,

Mais son cœur est républicain.

Aux trois jours elle a fait la guerre, Landerirette ! En casaquin.

À défaut d’une hallebarde, ,

On l’a vue avec son poinçon Monter la garde.

Heureux qui mettra la cocarde

Au bonnet de Mimi Pinson : Nombre d’auteurs ont fait agir et parler des grisettes ; nul n’en n. créé une aussi séduisante, aussi gaie. Alfred de Musset a fait de Mimi Pinson un tj’pe qui durera, parce qu’il appartient à l’histoire des mœurs d’une époque.

flérat a écrit la musique des couplets de Mimi Pinson, mais il n’a pas rencontré d’inspiration heureuse ; sa mélodie est terne et pâlit singulièrement à côté des vers du poète. MM. Bayard et Dumanoir n’ont pas été plus heureux en faisant de Mimi Pinson un vaudeville (théâtre des Variétés, 26 janvier 1845). « Quand les vaudevillistes, dit Th. Gautier, se mêlent de répéter les incantations des poëtes, il leur arrive souvent d’être fort embarrassés. Comme l’élève du sorcier, ils savent bien la formule qui envoie le balai chercher de l’eau à la rivière, mais ils ont oublié le mot qui l’empêche d’y retourner. Le souvenir mis en mouvement ne s’arrête plus et va puisera la source des flots de poésie qui noient la pièce. •

M1MÏAMBE adj. (mi-mi-an-be — du lat. rnimus, mime, et de ïambe). Prosod. Se dit d’un vers ïarabique, qu’on employait dans les mimes latins.

MIMO

— Hist. îittér. Se dit des auteurs de mimes : Auteur mimïàmbe.

— Substantiv. : Un mimïàmbe. MIMICOLOGIE s. f. (mi-mi-co-lo-jî — de

mimique, et du gr. logos, discours). Science du geste et de l’éloquence dramatique.

MIMIQUE adj. (mi-mi-ke — rad. mime). Qui concerne les mimes : Poète mimique. Pièce mimique,

. — Qui exprime une action, un discours par le geste : Action mimique. Langage mimique. Les Australiens n’avaient point de danses de guerre proprement dites, mais des scènes’Mi- miques. (Maury.) Une pièce traduite en signes, mimiques et accompagnée d’un divertissement n’est pas un ballet. (Th. Gaut.)

— Physiol. Se dit de certains mouvements instinctifs qui ne dépendent pas de la volonté.

— s. m. Auteur de mimes, poBte mimique : Sophron est un mimique célèbre.

— s. f. Art ou action de développer une pensée par le geste, par le jeu de la physionomie : Les peintres anglais ont, en général, un vif sentiment de la mimiquk. (Th. Gaut.)

Ml.MIS, géant de la mythologie Scandinave. V. Mimer.’

M1M1ZAN, bourg de France (Landes), ch.-l. de cant., arrond. et à 74 kilom. N.-O. de Mont-de-Marsau, près de l’étang d’Aureillan ; pop. aggl., 207 hab. — pop. tôt., 1,208 hab. Verrerie, fonderies ; fabrication de matières résineuses ; élève de brebis ; pêche. Commerce de laines, de goudrons. Ce bourg possédait autrefois un petit port de commerce, aujourd’hui complètement comblé par les sables. La porte de l’église est couverte de sculptures d’un goût bizarre. Aux environs du bourg, restes d’une voie romaine appelée par les habitants. Comin Roumiou (chemin romain).

Les environs do Mimizan offrent certains vestiges intéressants : ■ À une distance de 900 mètres environ au N.-O., dit M. Elisée Reclus, se dresse, sur un terre-plein de 200 mètres de tour, une colonne ronde haute de 5 mètres et construite en minerai de fer rongé par le temps. A 900 mètres au N.-E. du village, une autre colonne plus massive et terminée par un pyramidion à quatre faces, s’élève sur une plate-forme assez étroite. Une autre colonne, qui se trouvait au S.-O. de Mimizan, n’est plus signalée que par des amas de pierres écroulées. Enfin il ne reste plus de vestiges de plusieurs autres piliers qui marquaient le périmètre d’une enceinte idéale, ayant environ 1,800 mètres de côté. Ces colonnes ont été sans doute englouties par les sables, ou bien exploitées par les ouvriers d’une fonderie voisine, à cause du minerai de fer qui avait servi à les construire... Que signifiaient ces hautes bornes élevées autour de Mimizan ? Quelques archéologues y voient, sans aucune raison plausible, des colonnes érigées ’par des soldats romains aux limites d un camp. D’après la tradition populaire, qui nous semble être fondée sur fa vérité, elles indiquaient les angles de lieux de refuge ou de sauvelats formés par le village ou sa banlieue.

L’origine de Mimizan paraît remonter aux premiers temps du christianisme. C’est sous ses murs que se livra, vers 506, une sanglante bataille entre les Goths ariens et les Béarnais catholiques. Ces derniers furent taillés en pièces, et leur chef, Galactoire, évêque de Lescar, périt du dernier supplice un an plus tard, pour avoir refusé opiniâtrement d’embrasser l’arianisme. Enseveli sous la dune d’Udos, le port de Mimizan fut reconnu en 1510 ; On remarque à Mimizan les ruines d’une ancienne abbaye de bénédictins, et une église gothique qui dépendait autrefois de cette abbaye. Il ne reste plus guère que des vestiges de l’édifice primitif.

MIMNEHMi ;, poëte et musicien grec, né à Colophon.il vivait vers le vue siècle av. J.-C. et était contemporain de Solon. On lui attribue l’invention de l’élégie et colle du vers pentamètre. Ses chants d’amour étaient pleins de douceur et d’harmonie ; Properce a dit de lui :

Plus in amore valet Mimnermi versus Bolnero. Il composa aussi des élégies belliqueuses, mais qui étaient moins estimées. Mimnerme jouait de la flûte et dédia à’ une joueuse de flûte, nommée Nanno, trois livres d’élégies. II. avait composé beaucoup d’ouvrages en vers, qui, d’après Alcionius, furent brûlés par les moines byzantins. Les courts fragments qui nous restent île lui sont d’une rare beauté, d’une grande simplicité, d’une grâce admirable. Ils ont été édités dans diverses collections, notamment dans les Analecta et les Paetx gnomici de Brunck, et "publiés séparément par Bach, à Leipzig (1826).

MIMODRAME s. m. (mi-mo-dra-me — de mime, et de drame). Action dramatique représentée en pantomime : Tout dernièrement, nous avons vu aux Funambules un mimodhamb intitulé ta Caverne aux serpents. (Th. de Banville.)

— Encycl. Les théâtres secondaires ayant cherché a unir, au xvme siècle, le plaisir de la musique aux grands effets scéniques, l’autorité, pour sauvegarder les intérêts des théâtres privilégiés, c’est-à-dire de l’Académie royale de musique et du Théàtre-Fran MIMO

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çais, interdit a leurs concurrents d’empiéter sur leur domaine. Il arriva que les acteurs se virent réduits à mimer les rôles dont ils étaient chargés, sans prononcer aucune parole. Quelquefois, ils portaient des écriteaux sur lesquels le public lisait l’explication des incidents que les gestes ne suffisaient pas i faire comprendre. On préférait cependant n’avoir point recours à cette ressource grossière et grotesque ; on faisait le plus souvent déclamer ou chanter derrière la toile l’ou-^. vrage, dont les acteurs suivaient le sens par le geste et le jeu de la physionomie. Cette interdiction complète de la parole ne fut pas de longue durée, et le mimoarame eut le plus souvent un personnage parlant ; mais les autres jouaient en pantomime. Les directeurs de théâtre qui exploitaient ce genre dramatique cherchèrent naturellement le succès dans les moyens laissés à leur disposition’ ; ils soignèrent les décors et prodiguèrent les changements de tableaux ; ils éblouirent par la richesse et la variété lies costumes ; ils imaginèrent des trucs, des apothéoses, où l’éclat des lumières luttait avec la nouveauté et la difficulté des machines ; ils firent paraître sur la scène un grand nombre de figurants, de danseurs et de danseuses, dont les pas et les manœuvres contribuaient en une large mesure à l’agrément du spectacle ; ils produisirent des chevaux exercés à marcher et à galoper sur un plancher, etc., et arrivèrent ainsi à pouvoir monter des œuvres scéniques tout a fait spéciales. Ces œuvres furent principalement des féeries et des pièces militaires. On vit réprésentées, sur des scènes d’une vaste étendue, nos grandes victoires, principalement celles de la République et de l’Empire. Mais déjà le mimoarame, tout en conservant son nom, n’était plus réduit au silence primitif ; tous les personnages Î’ pouvaient parler autant que le permettait e bruit des (usils et des canons. Parmi les théâtres du boulevard qui ont joué le mimodrame. celui qui a le mieux réussi est le Cirque-Olympique. Le mimodrame n’est plus, en général, pour nous qu’un souvenir, qui se conserve, au point de vue de la mise en scène, dans les pièces dites à spectacle.

MIMOGRAPHE s. m. (mi-mo-gra-fe — du gr. mimas, mime ; graphe, j’écris). Auteur de mimes : Le mimoqrai’uk Laberius.

Miniographo, ouvrage de Restif de la Bretonne, renfermant les idées d’une honnête femme pour réformer le théâtre moderne. L’auteur y propose de renoncer, on faveur de la vérité absolue, au système conventionnel de tragédie et de comédie alors à la mode.

MIMOGRAPHIE s. f. (mi-mo-gra-fl — rad. mimograpke). Traité sur la mimique ou sur les mimes.

MIMOGRAPHIQUE adj. (mi-mo-gra-fi-ko

— rad. mimographie). Qui a rapport à la mimographie : Essuis mimographiquks.

MIMOGRAPHISME s. m. (mi-mo-gra-fi-smo

— rad. mimographie). Philol. Écriture qui offre aux yeux l’image des idées exprimées par les mots.

MIMOLOGIE s. f. (mi-mo-Io jl — de mime, et du gr. logos, discours). Imitation de la voix, des gestes d’une personne, du en d’un animal : Nommer par la mimôlogib, s’enrichir par la comparaison, les langues n’ont pas d’autre moyen. (Ch. Nod.)

MIMOLOGIQUE adj. (mi-mo-lo-ji-kerad. mimolagie). Qui a rapport à la mimologie.

— Gramm. Qui exprime l’idée des objets par l’imitation des sons.

MIMOLOGISME s. m. (mi-mo-lo-ji-smerad. mimotogie). Représentation par les sons, imitation figurée d un cri, d’une voix, d’un geste, d’un fait quelconque : Tous les mots des langues primitives ont dû être des mimologismes. L’enfant nomme sa mère et son père avec des mimoloqismbs caressants. (Ch. Nod.)

MIMOLOGUE s. m. (mi-mo-lo-ghe — rad. mimotogie). Celui qui imite la voix, la prononciation d’une autre personne.

MIMOPLASTIQUE adj. (mi-mo-pUî-sti-kedu gr. mimos, mime ; plassô, je forme, je produis). Se dit de tableaux formés par des personnes vivantes immobiles : Tableau mimoplastiqub.

MIMOPORPHYRE s. m. fmi-rao-por-fi-re — de mimer, et de porphyre). Miner. Roche. qui a l’apparence du porphyre.

MIMOSA s. f. (mi-mo-za — du gr. mimos, mime, à cause des contractions que le toucher détermine dans une des espèces). Bot. ’ Genre de plantes, de la famille des légumineuses : Dans les compartiments tracés à droite et à gauche de la tonnelle, verdoyaient des grenadiers, des sycomores, des tamarisques, des périplocas, des mimosas, des acacias. (Th. Gaut.)

— Encycl. V. MIMEUSE.

MIMOSË s. m. {mi-mô-ze). Miner. Lavo d’un gris uniforme, composée de feldspath et de pyroxène.

MIMOSÉ, ÉE adj. (rai-mo-zé — rad. mimosa). Bot. Qui ressemble à une mimosa.

— s. îi pi. Tribu de la famille des’ légumineuses ou papilionacées.

— Encycl. Le groupe très-naturel des mi'