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blaireau, le wolverenne, le chincha (mephitis americana), le raccoon ; parmi les ninnigrades : le phoque coirimun ; parmi les ruminants : la famille des daims’, l’élan, le wapité, l’antilope américaine, le mouton à grosses cornes des montagnes Rocheuses et le bison ; parmi les mammifères amphibies : la vache marine, le marsouin, le dauphin, les petites espèces de baleines et le cachalot ; parmi les insectivores : la taupe et la musaraigne ; parmi les rongeurs : le castor, le porc-épic, les écureuils, parmi lesquels l’écureuil volant, le chien des prairies, la marmotte américaine, le rat, la souris, le lemming, le lièvre, le i’apin ; parmi les marsupiaux : l’opossum. Dans les diverses familles d’oiseaux, on remarque : des aigles, des vautours, parmi lesquels le vautour royal de la Californie, des faucons, des hiboux, une seule espèce de perroquet, celui de la Caroline, une foule d’espèces de passereaux, des pigeons et tourterelles, les grouses, les dindons sauvages, les flamants, les hérons, les ibis, les oies, les cygnes, les canards, les pélicans, les goélands et les cormorans. Les États-Unis ont moins de reptiles que certaines autres parties du-globe ; il s’y trouve beaucoup de tortues, des’ alligators, des grenouilles cornues, des lézards ; les ophidiens pullulent, mais trois espèces seulement sont venimeuses : le serpent à sonnettes, le serpent mocassin et •a vipère. Quant aux poissons, les espèces qui fréquentent les côtes américaines sont communes dans toutes les mers ; nous nous contenterons d’indiquer une espèce particulière aux États-Unis et dont la chair est d’une exquise délicatesse, le poisson blanc des lacs.

Iiègne minéral. On trouve aux États-Unis des minéraux de toute sorte ; mais ceux qui ont la plus grande valeur sont l’or, l’argent, le cuivre> le fer, le plomb et la houille. L’État de Californie seul fournit aujourd’hui, en deux ans, autant d’or et d’argent qu’on en recueillait dans toute l’Amérique lors de sa découverte par les Espagnols. Les mines d’or les plus importantes se trouvent dans la Caroline du Nord, la Virginie, la Caroline du Sud et la Géorgie. Des mines d’or ont été plus récemment découvertes dans les territoires de Washington, de Colorado et d’Idaho.

On trouve des mines d’argent dans la Caroline du Nord, la Pensylvanie, la Californie et les territoires de Nevada, d’Arizona et de Dacotah. Les mines de cuivre sont avantageusement exploitées dans la région du lac Supérieur, dans le Tennessee, la Caroline du Nord, la Virginie, le Maryland, le New-Jersey et le Connecticut.

On trouve du fer dans chacun des États et des territoires de la république des États-Unis et sous toutes les formes connues, depuis le métal pur jusqu’au minerai bourbeux. La quantité de fer en saumon indiquée par le recensement de 1860 est de SSS,474 tonnes, évaluées à 19,487,790 dollars (97,438,950 fr.). Des mines de plomb existent dans les États de la Nouvelle-Angleterre, de New-York, de la Pensylvanie et de la Caroline du Nord, sur les deux rives du Mississipi, dans l’Illinois, le Wisconsin, l’Iowa et le Missouri. Les terrains houillers des États-Unis n’ont pas été assez bien étudiés jusqu’à présent pour que l’on puisse en évaluer retendue avec quelque précision.

Le charbon américain présente trois espèces diverses : l’anthracite, le bitumineux et le semi-bitumineux. Le terrain houiller des Alleghanys est estimé à 155,280 kilom. carrés. On trouve aussi des bassins houillers dans les États de l’Illinois, d’Indiana, du Missouri et du Michigan. Mais l’étendue de ces gisements no saurait être comparée aux immenses gîtes découverts, en 18G3, à l’O. du Mississipi, dans le Dacotah, le Kansas, le Nebraska, le Colorado, l’Utah, la Nevada, la Californie et l’O

des mines alors en exploitation. D’après l’étendue des gîtes découverts depuis, on peut juger de l’extension qu’a prise cette production.

L’exploitation du pétrole est une des richesses minéralogiques les plus importantes du pays. Le pétrole, produit des gîtes houillers, et dont on fait actuellement une si grande consommation, n’a commencé à être, aux États-Unis, l’objet de transactions commerciales qu’en 1858, et, du îcr janvier au 24 novembre 1862, les exportations avaient déjà atteint le chiffre de 43,345,700 litres. On trouve surtout du pétrole dans lo comté d’Alleghany, dans la Pensylvanie, dans l’Ohio, où a été creusé le fameux puits d’Oil-Creek, en Virginie, etc.

Les Ktats-Unis recèlent d’immenses quantités de sel gemme. Ce sel se rencontre principalement dans l’O. de la Virginie et de la Pensylvanie, dans le Michigan et les États arrosés par l’Ohio. Des lacs salés se trouvent dans la Californie, l’Utah, le Nouveau-Mexique, le Texas et le Minnesota. Certaines contrées fournissent, en outre, do la marno, des nitrates do soude et de potasse, du carbonate de soude, du sulfate de chaux, du marbre de toute espèce, du zinc et du nickel.

Industrie et commerce. Dans les vingt ou trente dernières années, l’industrie a atteint aux États-Unis un développement gigantesque. Ne p*ouvant indiquer ici toutes les branches si multiples de cette industrie, nous nous vu.

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bornerons à énumérer les principales. La fabrication du fer a pris une extension en

rapport avec la richesse des mines de cet immense territoire. En 18G0, la fabrication du fer en saumon et du fer laminé avait atteint 1,297,832 tonnes de 1,015 kilogrammes, représentant une valeur de 339,140,155 francs. En 1860, le nombre des filatures de coton était de 915, dont la production atteignait la valeur de 578,189,630 francs. La rareté et la cherté du coton, jointes à la baisse des affaires en général, conséquences de la guerre civile, ont depuis lors diminué temporairement lechiffredelaproduction. D’après le dernier recensement, la valeur des produits laineux s’élevait annuellement à344,329,8l5 fr., et celle des produits de cuir (bottes, souliers, gants, maroquins, selles, harnais, cuirs vernis, etc.) à 349,733,805 francs.

La fabrication des instruments aratoires

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était estimée en 1860 à 89,012,570 francs par an ; celle des ustensiles et des machines à vapeur, à 230,587,750 francs ; lo production de la farine, à 1,105 millions de francs ; les produits des scieries {planches, bois de construction, etc.), à 468,255,000 francs.

La bijouterie plaquée, les machines a coudre, les machines à faucher et à moissonner, les huiles de pétrole, les objets en gutta-percha, les chemises, etc., qui ne figurent pas dans les relevés de 1850, occupent, en 1860, une place distinguée parmi les produits de l’industrie américaine. On sait que l’honneur de l’invention de la première machine rotatoiro à imprimer revient à un citoyen des États-Unis, à Richard M. Hoe. Du reste, le tableau suivant prouvera que les Américains sont justement célèbres pour leurgénie inventif, notamment dans la sphère des machines propres à produire une économie de travail :

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Le commerce des États-Unis prend d’année en année un accroissement considérable. « En 1700, dit M. Bigelow, les exportations de la Nouvelle-Angleterre, de New-York, de lu Pensylvanie, do la Virginie, du Maryland et de la Caroline montaient à environ 395,000 livres sterling (9,875,000 francs), et leurs importations à 344,000 livres sterling (8,600,000 francs). Après la réorganisation du gouvernement constitutionnel en 1789, le commerce eut bientôt atteint de vastes proportions. Le tonnage, qui, en 1792, était de 564,437 tonneaux, était mopté, en isoi, au chiffre de 1,033,215 ; les importations, évaluées, en 1792, à 31,500,000 dollars (157,500,000 fr.) étaient de 111,363,511 dollars (556,817,555 fr.) en 1801 ;’ et les exportations s’étaient élevées, durant la même période, de 20,753,098 dollars (103,765,490 francs) à 94,115,924 dollars (470,579,625 francs). La crise de 1837, les résultats de la loi dos faillites, la modification du tarif et le contre-coup de la grande panique financière diminuèrent les importations et les exportations, qui, en 1842, étaient au chiffre le plus bas auquel elles soient jamais descendues. À partir de cette date, elles ont repris une progression ascendante, peu sensible d’abord, mais plus rapide dans les dernières années, jusqu’en 1860, où les exportations ont été de 400,122,296 dollars (2,002,111,480 francs) et les importations de 362,162,941 dollars (1,810,819,705 francs). »

Les échanges des États-Unis avec l’étranger sont encore loin d’avoir atteint, pendant Tes années fiscales 1864 et 1865, une importation égale à celle qu’ils avaient en 1860 et

1861, avant que la séparation des États du Sud fût complètement organisée. En revanche, l’expédition du numéraire a été plus considérable pendant l’année 1863-1864 qu’elle ne l’avait été à aucune époque antérieure. La quantité du numéraire qui se trouve aux États-Unis est évaluée à 2 milliards 500 millions de francs. En tenant compte de tout le commerce interlope des États du Sud et des omissions faites par suite de la négligence des agents ou de la ruse des contrebandiers, dans Tes relevés du trafic des États du Nord, on peut donc évaluer le total des échanges de l’Union américaine, pendant l’année 1863-1864, k 5 milliards environ. Quant au commerce intérieur, il est difficile de se faire une juste idée de la prodigieuse extension qu’il a prise pendant les dernières années. On peut prendra pour exemple do co développement du trafic la quantité croissante de marchandises circulant sur les grandes voies de New-York et de Pensylvanie, qui font communiquer les grands lacs avec le littoral de l’Atlantique. Ces grandes voies avaient transporté, en 1860, année qui précéda la guerre, 7,786,321 tonnes de marchandises, non compris le charbon de terre. En 1861, le total des transports s’était élevé à 8,015,665 ; en

1862, il était de 10,197,175, et en 1863, de 10,595,218 tonnes. En 1834, il a dépassé 12,000,000 de tonnes. La grande ville de Cincinnati peut être également prise comme un exemple de la prospérité générale de l’Union. Dans ce grand marché de TOhio, l’importance des échanges a augmenté invariablement pour tous les articles de commerce, surtout pour le tabac, le coton, l’eaude-vie, le charbon, le fer et les huiles. En . 1803, les importations de Cincinnati ont représenté une valeur de 778,622,000 fr. contre 552,945,000 a l’exportation. En 1864, l’importation a été de 2,104,809,000 fr. et 1 exportation de 1,291,031,000 fr. ; total, 3,395,900,000 fr. Le commerce de l’intérieur est favorisé par une foule de grands canaux dont le développement est de plus de 8,000 kilom. Les plus considérables sont : le canal de l’Ohio (560 kilom.) ; le canal Miami (287 kilom.), entre Cincinnati, sur l’Ohio, et l’extrémité E. du lac Erié ; le canal de Jonction (281 kilom.), entre le Roanoke et un affluent du James ; le canal de l’Hudson et de la Delaware, qui relie le haut Hudson et la Delaware ; le canal Morris (175 kilom.), entre New-York, sur l’Hudson, et Easton, sur la Delaware ; le canal de la Chesapeake et de la Delaware, entre Baltimore et Philadelphie ; les canaux de Farmington, de Hampshire et de Hampden (330 kilom.), depuis Ne-w-Haven, sur le détroit de Long-Island, jusqu’à Northampton (Connecticut) et au Saint-Laurent ; le canal d’Erié, de Buffalo, sur l’Erié, à Albany, sur l’Hudson ;" le canal de Wabash-et-Erié (362 kilom.), qui réunit laWabash à l’Erié ; le canal d’Oswego, entre celui d’Erié et le lac Ontario ; le canal de Pensylvanie (1,100 kilom.), entre Pittsbourg, sur l’Ohio, et Columbia, sur le Susquehannah ; le canal de la Chesapeake et de l’Ohio (350 kilom.), entre l’Ohio, au-dessus de Pittsbourg, et le Potomac, à Georgetown. La flotte commerciale des États-Unis est, depuis la guerre, notablement inférieure à celle de la Grande-Bretagne ; mais elle est encore cinq ou six fois supérieure à celle de la France. En 1861, les navires de commerce américains jaugeaient ensemble 5,539,813 tonneaux. En 1862, le tonnage de tous les navires était descendu à 5,112,165 tonneaux ; en 1863, il était de 5,126,081 tonneaux ; en 1864, il ne s’élevait plus qu’à 4,986,401 tonneaux. Les bateaux a vapeur comprenaient environ la cinquième partie de la flotte américaine, soit 960,331 tonneaux. Depuis le rétablissement de la paix, les services réguliers des bateaux à vapeur américains avec les ports américains sont devenus beaucoup plus nombreux qu’avant la guerre ; en outre, des centaines de navires font le service de cabotage entre les ports du nord et ceux du sud. Du mois de mai au mois de septembre 1865, les lignes organisées entre la seule ville de New-York et les autres ports des États-Unis formaient un total de 121 navires jaugeant 113,529 tonneaux. En 1804, le mouvement total de la navigation de Buffalo, le port le plus considérable des grands lacs, s’est élevé à 14,105 navires, jaugeant 6,891,348 tonneaux. Au commencement de 1864, quatre lignes de bateaux à vapeur de transport (propellers), comprenant ensemble 60 navires, avaient leur tète dans cette ville ; en outre, 32 autres hateaux à vapeur desservaient des localités do la cota des grands lacs. Sur la côte du Pacifique, les progros du commerce ont été très-notables depuis la guerre. De nouveaux ports, naguère peu fréquentés, sont devenus des points d’attache de lignes entières ; mais le port de San-Francisco est celui qui a le plus gagné en importance ; il tend à devenir, pour

le Pacifique du Nord, ce que New-York est pour l’Atlantique. En 1846, la flotte baleinière des États-Unis comprenait 735 navires, jaugeant 233,189 tonneaux ; depuis cette époque, le nombre des bâtiments employés à la pêche des baleines a graduellement diminué : il n’était plus, on 1864, que de 276. Le tonnage total était descendu à 79,692. La flotte commerciale du Mississipi et de ses grands affluents est plus considérable qu’elle ne l’était avant la guerre. Elle comprenait environ 3S0 bateaux k vapeur, dont le tonnage vario de 90 à 1,900 tonneaux. Le capital dépensé pour la construction de ces navires est de 60 millions de francs.

Du 30 juin 1860 au 30 juin 1861, il est en* tré dans les différents ports des États-Unis 10,709 bâtiments étrangers, jaugeant ensemble 2,217,554 tonneaux, et il en est sorti 10,586, jaugeant 2,262,042 tonneaux.

Chemins de fer. Les États-Unis possèdent plus de chemins de fer, de lignes télégraphiques et de canaux qu’aucune autre,

contrée du monde. Le pays tout entier est déjà couvert d’un réseau inextricable de voies ferrées qu’il serait trop long d’énuro.érer. D’après une statistique certaine, en janvier 1861, on comptait aux États-Unis 53,416 kilom. de lignes ferrées en exploitation, lesquelles ont coûté 5,962,002,120 fr. Depuis, de nouveaux chemins ont été construits, d’autres sont en cours d’exécution, et, parmi ces derniers, il faut citer le grand chemin de fer destiné à relier les États situés sur l’océan Atlantique aux États situés sur l’océan Pacifique, en traversant les montagnes Rocheuses, et qui sera, après son achèvement, l’une des plus grandes merveilles accomplies par le génie Humain. Cette ligne, qui doit avoir 2,414 kilom. de développement, sera, espère-t-on, livrée à la circulation en 1872. On exploitait déjà, en 1865, la premier tronçon de l’embranchement méridional (147 kilom.) ; l’embranchement septentrional, qui doit être un jour le grand tronc de la ligne, part d’Omana-City, capitale du Nebraska, et remonte à l’O. la rivière de la Plata. Le premier tronçon, d’Omaha k Columbus, long de 138 kilom., a été inauguré en novembre 1865. Au printemps de 1866, la partie occidentale du chemin du Pacifique était ouverte sur une longueur de 112 kilom., de Sacramento, on Californie, à Dutch-Flat, " village de la Sierra-Nevada.

Télégraphie. C’est à New - York que J.-F.-B. Morse exposa, en 1835, le premier télégraphe à impression qui ait jamais été construit, et, en 1844, le message du président fut transmis à Baltimore par le télégraphe électro-magnétique. En 1862, il y avait aux États-Unis 50 compagnies et de 80 à 90,000 kilom. de télégraphes, sans compter les nombreuses lignes construites pour l’usage particulier des armées, pendant la guerre civile, et dont l’importance et la longueur ont varié suivant les besoins de la guerre. Presque tous les chemins de fer sont, comme en Franco, accompagnés d’une ligne télégraphique parallèle, d’où rayonnent de petites lignes latérales. Le prix de revient des lignes télégraphiques américaines varie de 280 à 342 fr. par kilom. Le tarif des dépêches est établi en raison de la distance ; voici les deux prix extrêmes : de New-York à Newark (19 kilom.), 50 cent, pour les 10 premiers mots, 25 cent, par 10 mots suivants ; de New-Yorkà la Nouvelle-Orléans (l,865 kilom.), 10 fr. pour les 10 premiers mots, 7 fr. par 10 mots suivants.

Gouvernement. Les États-Unis forment une république fédérale. À ce titre, chacun des États qui la composent est souverain et jouit de toutes les prérogatives attachées à la souveraineté, à 1 exception de celles qui, par racte fondamental de la constitution, sont réservées au gouvernement fédéral. Chaque État a sa constitution spéciale, son gouverneur, -son sénat, sa chambra législative, ses tribunaux. « Le gouvernement fédéral, dit M. Bigelow, dont le siège est à Washington, se divise en trois branches : le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Le pouvoir exécutif est confié à un président élu, ainsi que le vice-président,

•pour quatre années, par un collège d’électeurs choisis dans chaque État, et en nombre égal à celui des sénateurs et des représentants que chaque État a le droit d’envoyer au congrès. En cas de révocation, de*mort, de démission ou d’incapacité du président, le vice-président lui succède de droit. Ce cas s’est présenté trois fois : à la mort des présidents Harrison (1841), Taylor (1850) et Linqoln (1865). Dans le cas ou le président et lo vice-président viendraient à faire défaut, le Congrès a le pouvoir de désigner celui qui devra remplir les fonctions de président jusqu’à l’élection prochaine. Quand aucun des candidats à la présidence n’a réuni le nombre de voix suffisant pour lui assurer la majorité légale, la Chambre des représentants choisit le président parmi les trois candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages. C’est ainsi que la Chambre choisit Thomas Jefferson (1800), et John Quincy Adams (1824). Le président doit être citoyen américain de naissance, être âgé de trente-cinq ans au moins et compter quatorze ans de résidence aux États-Unis. Comme tous les fonctionnaires civils, il peut être révoqué pour cause de trahison, de concussion et au 128