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tonkourou


Ainsi criait Ruzard, et sa voix étouffée
Envoyait ces mots-là dans les eaux par bouffée.
Léon n’hésite plus ; il prend par les cheveux
Et ramène vers lui, de son poignet nerveux,
Son rival qui se noie. Il finit son supplice.
Le huron monta seul après son vil complice.

Au pied des caps de tuf, parmi les roseaux verts,
Léon vint déposer les deux hommes pervers.