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420 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

V

Mon cher Roche, Le journal le Mouvement paraît-il, y serez-vous ? Dans ce dernier cas, comme le journal serait bon, je serais heureux d’être quelquefois à votre service. — De plus, un de nos amis, M. Slourm, ce substitut destitué au sujet des associations, homme loyal et dans lesprincipes du mouvement, serait heureux aussi d’entrer en rapport avec vous, et vous n’ auriez qu’à vous féliciter de ce rapprochement.

Tout ceci vient de ce qu’on m’a dit que vous seriez rédacteur en chef de ce journal. Il n’en est peut-ètre rien, mais je le voudrais. Tout à vous d’estime et de cœur.

STE-BEUVE. Chenavard a dû aussi vous parler de Planche pour les Théâtres.

Suscription : Monsieur Roche,

Rue de Sèvres, 103.

L’acte de société du Mouvement est du 30 octobre 1831, et il fut enregistré le 3 noMembre suivant. Dans une lettre du 9 décembre 1831, signalée par M. G. Michaut, SainteBeuve adresse Charles Didier à Achille Roche, au bureau du Mouvement.

VI

Ce Lundi [23 septembre 1839]. Mon cher Antony, Recevez mon cordial remerciement pour les beaux vers que vous rattachez à mon nom et que la Revue de Paris m’apporte ce matin : poète qui vivez sur voire montagne et nous fuyez, on ne peut vous serrer la main comme on voudrait, il me larde de vous rencontrer pour causer avec vous de tout ce que vous nous déduisez si bien.

Amitiés de cœur.

STE-BEUVE, Suscription : Monsieur,

Monsieur Antony Deschamps,

Maison de santé du Docteur Blanche, à Montmartre, près Paris.

Le timbre de la poste poste la date du 23 septembre 1839, qui était bien un lundi. .

Le numéro de la Revue de Paris qui venait de paraître contenait quelques poésies d’Antoni Deschamps et d’une d’elles (16 vers), était dédiée : A MONSIEUR SAINTE-BEUVE. Dans le recueil des Poésies de Antoni Deschamps (Paris, Delloye, 1841, in-12), ces vers :