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Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/185

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POÉSIES DliS POETES DU DAUPHINE iiitj.'i.j( ' ".La masure ; '.../..'t.1i,i. '.-i'.i',. i;'i;fij:'.'! —*$*,— ...,■-,;«.'.".' "'< ' :.. Depuis qu'elle est debout,! tout un siècle a passé : Un monde tout: nouveau s'agite et vit près d'elle; Sombre aïeule, de pierre au front tout crevassé, Dans sa décrépitude, elle semble immortelle! Un grand saule couronne et protège à demi Son vieux toit aliaissé, noirci par les orages; Tout est mort dans ses murs, tout paraît endormi, Seul, le Temps inflexible achève ses ravages. .' . /L; On voit le large seuil où venait autrefois ! - 'J / S'accroupir au soleil la maîtresse du gîte, Où des âmes sans nombre ont passé tant de fois; Où, maintenant, tout seul, le souvenir habite. Les murs,, tout décrépis,, dans leur funèbre aspect, Paraissent chanceler sur leurs bases croulantes ; Etalant sous le ciel leur dessin incorrect, :v '.->1 Ces murs semblent gémir par leurs fentes béantes... Il semble que l'oreille, en percevant leur voix, Surprend comme un écho de la vie envolée... De joyeux cris d'enfant, des chansons et, parfois, Les soupirs contenus d'une âme désolée.