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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 10, trad Mardrus, 1902.djvu/235

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histoire du dormeur éveillé
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aussitôt l’esclave, sur un signe de son maître, chargea Aboul-Hassân sur son dos et sortit de la maison, suivi par le khalifat qui, cette fois, n’ayant plus l’intention de renvoyer Aboul-Hassân à sa maison, ne manqua pas de fermer soigneusement la porte derrière lui. Et ils arrivèrent au palais et, sans bruit, glissèrent à l’intérieur par la porte secrète, et pénétrèrent dans les appartements réservés…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vît apparaître le matin et, discrète, se tut.


MAIS LORSQUE FUT
LA SIX CENT QUARANTE-QUATRIÈME NUIT

Elle dit :

… Et ils arrivèrent au palais et, sans bruit, glissèrent à l’intérieur par la porte secrète, et pénétrèrent dans les appartements réservés.

Alors, le khalifat fit étendre Aboul-Hassân sur son propre lit, comme la première fois, et le fit vêtir de la même manière. Et il donna les mêmes ordres que précédemment, et recommanda à Massrour de venir le réveiller de bon matin, avant l’heure de la prière. Et il alla se coucher dans une pièce voisine.

Or, le lendemain matin, à l’heure dite, le khalifat, éveillé par Massrour, se rendit à la chambre où était encore assoupi Aboul-Hassân, et fit venir en sa présence toutes les adolescentes qui, la première fois,