Aller au contenu

Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 10, trad Mardrus, 1902.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
les aventures de hassân al-bassri
79

mon tour, je veux te demander une chose, ô mon enfant, et c’est de ne pas prolonger loin de nous ton absence plus que le temps nécessaire pour aller et revenir, après un court séjour auprès des sept princesses ! »

Ainsi se parlèrent l’un à l’autre Hassân et la mère de Hassân. Et ils ne savaient pas ce que leur réservait l’inconnu dans le livre de la destinée, alors que la belle Splendeur entendait toutes les paroles qu’ils se disaient et les fixait dans sa mémoire.

Or donc, Hassân promit à sa mère qu’il ne s’absenterait que juste le temps nécessaire, et lui fit ses adieux, et alla embrasser son épouse Splendeur, et ses deux fils Nasser et Manssour qui tétaient le sein de leur mère. Après quoi, il battit la peau de coq du tambour…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.

MAIS LORSQUE FUT
LA CINQ CENT QUATRE-VINGT-QUATORZIÈME NUIT

Elle dit :

… Après quoi, il battit la peau de coq du tambour, et enfourcha le dromadaire de course qui se présenta ; et, après avoir réitéré une seconde fois à sa mère toutes ses recommandations, il lui baisa la main. Puis il parla au dromadaire accroupi, qui se