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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 10, trad Mardrus, 1902.djvu/87

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les aventures de hassân al-bassri
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et Môhammad est l’Envoyé d’Allah ! » Priez sur le Prophète, ô Croyants, mes illustres auditeurs !

Lorsque la belle Splendeur, précédée par la mère de Hassân qui portait le paquet de linge propre, eut pénétré dans le hammam, les femmes qui étaient étendues dans la grande salle centrale d’entrée poussèrent toutes ensemble un cri d’admiration, tant elles furent ravies par sa beauté…

— À ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.


MAIS LORSQUE FUT
LA CINQ CENT QUATRE-VINGT-QUINZIÈME NUIT

Elle dit :

… Lorsque la belle Splendeur, précédée par la mère de Hassân qui portait le paquet de linge propre, eut pénétré dans le hammam, les femmes qui étaient étendues dans la grande salle centrale d’entrée poussèrent toutes ensemble un cri d’admiration, tant elles furent ravies par sa beauté. Et elles ne la quittèrent plus des yeux ! Or, tel fut leur éblouissement quand l’adolescente était encore enveloppée de ses voiles ! Mais quel ne fut point leur délire quand, s’étant dévêtue, elle eut achevé d’être nue ! Ô harpe de Daoud le Roi, qui enchantais le lion Saül ; et toi, fille du désert, amante d’Antara le guerrier crépu, ô vierge Abla aux belles hanches, qui soulevas de