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Page:Le mécanisme du toucher, Marie Jaëll.pdf/156

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Pendant qu’on maintiendra le pouce, le 4e et le 5e doigt en contraction, on déroulera simultanément le 2e et le 3e doigt d’une même main en exécutant du bout des deux doigts des mouvements circulaires en sens inverse, c’est-à-dire tandis que l’index réalisera le 1er mouvement circulaire le 3e doigt exécutera le 2e mouvement circulaire.

Avant de commencer simultanément l’exercice de ces deux doigts, on mettra la première phalange du 2e doigt en extension forcée, les deux dernières phalanges en flexion extrême. Dans le 3 doigt toutes les phalanges sont maintenues en flexion extrême. Tandis que le 3e doigt commencera le 2 mouvement circulaire en mettant sa première phalange en extension forcée, le 2e doigt commencera le 1er mouvement circulaire en mettant sa première phalange en flexion extrême. Cette impulsion communiquée, les dernières phalanges des deux doigts se mettront, par directions inverses, en demi-extension. Aussitôt cette position réalisée, les deux doigts reprendront leurs positions initiales respectives, et l’exercice décrit recommence. L’effort peut, sous cette forme, se prolonger plus longtemps parce que l’immobilité des trois doigts contractés ne produira pas un aussi grand effort de contraction.

Quoique sous cette forme l’exercice perde sous le rapport de l’immobilité, il n’en conserve pas moins un caractère d’énergie qui agit puissamment sur la dissociation des doigts.

On peut amoindrir encore l’effort statique en étendant