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Page:Le mécanisme du toucher, Marie Jaëll.pdf/94

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LE MÉCANISME DU TOUCHER

touches en intervalles d’un centimètre par des lignes transversales. Les claviers ayant généralement de quinze à seize centimètres de profondeur,

Si nous traçons la première ligne sur le bord même des touches, la seizième ou dix-septième au fond des touches nous constituons, pour la localisation de nos contacts, des lignes de démarcation qui nous permettent d’établir les faits suivants :

Si, en jouant une tierce avec l’index et le quatrième doigt, nous posons les deux doigts au milieu des pulpes et sur des lignes parallèles des touches respectives sans contourner le coude, nous obtiendrons des empreintes avec lignes transversales non diversifiées, et une sonorité peu vibrante. Les résultats seront différents nous posons l’index sur la huitième ligne et le quatrième doigt sur la seconde ou la troisième ligne, en localisant les deux contacts sur la région la plus sensible des deux pulpes, car les lignes papillaires des contacts de l’index prendront une inclinaison légèrement ascendante de gauche à droite, celles du quatrième doigt s’inclineront en descendant de gauche à droite, et sous l’influence de cette diversification des contacts la sonorité des deux notes se combinera harmonieusement.

En nous servant de l’index et du cinquième doigt, nous pouvons obtenir pour l’exécution d’une quinte, des différenciations analogues, si nous attaquons l’index sur la neuvième ou dixième ligne de la touche et le cinquième doigt sur la seconde.

Il faut dire que si en fléchissant le quatrième ou le cinquième doigt, on attaque l’index sur sa région la