Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/90

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais sa bouche est sincère et sa face est sereine,
Et la lance d’Arès charge son bras nerveux.

En de mâles travaux ainsi coule sa vie.
Si parfois l’étranger l’accueille à son foyer,
Il n’outragera point l’autel hospitalier,
Et respecte le seuil où l’hôte le convie.

Puis les rapides ans inclinent sa fierté ;
Mais la vieillesse auguste ennoblit le visage !
Et qui vécut ainsi, peut mourir : il fut sage,
Et demeure en exemple à la postérité.



LE CHŒUR DE FEMMES.


Vierge Pallas, toujours majestueuse et belle,
Préserve-moi d’Éros ! À ton culte fidèle,