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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/546

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LES MILLE ET UNE NUITS,

assez connues des Enfans de Khaledan. » Ensuite il lui raconta son histoire, et lui fit connoître combien l’origine de son amour étoit merveilleuse ; que celle de l’amour de la princesse étoit la même, et que cela se justifioit par l’échange des deux bagues.

Quand le prince Camaralzaman eut achevé : « Une histoire si extraordinaire, s’écria le roi, mérite de n’être pas inconnue à la postérité. Je la ferai faire ; et après que j’en aurai fait mettre l’original en dépôt dans les archives de mon royaume, je la rendrai publique, afin que de mes états elle passe encore dans les autres. »

La cérémonie du mariage se fit le même jour, et l’on en fit des réjouissances solennelles dans toute l’étendue de la Chine. Marzavan ne fut pas oublié : le roi de la Chine lui donna entrée dans sa cour en l’honorant d’une charge, avec promesse de l’élever dans la suite à d’autres plus considérables.

Le prince Camaralzaman et la prin-