Page:Liszt - Pages romantiques, 1912, éd. Chantavoine.djvu/113

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siques le chiffre romantique de Hermann symboliquement enlacé dans une guirlande de Vergissmeinnicht avec celui d’une Julie en herbe ou d’une Delphine de quatorze ans.

M. Lafont avait bien voulu contribuer de tout son talent à rendre la soirée plus productive. Trente années de succès éclatants ne me laissent rien à dire sur cet artiste si universellement admiré, si justement célèbre.

Quant à votre ami Frantz, cher George, il ne vous ennuiera ni de ses succès, ni de ses chants, et comme vous avez beaucoup mieux à faire qu’à me lire, je terminerai là mon narré genevois, sauf à le reprendre un autre jour s’il y a lieu. — J’aurais bien voulu (pour engager votre illustre indolence à changer son fauteuil parisien contre une bergère helvétique) vous parler avec quelques détails, des notabilités contemporaines[1], que Genève s’enorgueillit de posséder dans ses murs, ainsi que de plusieurs amis excellents qui se réunissent fréquemment rue Fabuzan, parmi lesquels je ne nommerai que M. Fazy, l’atlas de l’Europe centrale, et M. Alphonse Denis, géologue, archéologue, orientaliste, métaphysicien, artiste, et, mieux que tout cela, homme infiniment aimable et spirituel.

Mais j’ai horriblement peur de tout ce qui pourrait ressembler à une indiscrétion.

Ainsi donc, venez, et cela au plus tôt. Puzzi a

  1. M. de Sismondi, M. de Landolle, etc. (Note de Liszt.)