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LE MIROIR DES JOURS


Et des fleurs de toutes sortes
Vivent, splendides encor ;
Mais voici fuir, dans le sentier, des feuilles mortes
En petites robes d’or.

Par le jeu des fines teintes
Qui réjouissent les yeux,
On voit que les ardeurs des sèves sont éteintes
Dans les rameaux un peu vieux.

Ce n’est pas encor l’automne,
Déjà, ce n’est plus l’été,
Mais la transition exquise et monotone
Vers une grande beauté !