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stitue ees valeurs dans le premier membre de l’équation (1) ; je fais passer hors du signe, les produits des variations de etc.; enfin j’observe que ces quantités étant indépendantes entre elles, il s’ensuit que le coëfficient de chaque produit de deux variations différentes, doit être séparément une quantité constante : ainsi, en considérant, par exemple, le coëfficient du produit et désignant par une quantité indépendante de on aura

(2)

On formera une équation semblable pour chaque couple de constantes arbitraires ; et réciproquement l’équation (1), dans toute sa généralité, se déduira facilement de l’ensemble de toutes ces équations.

La constante sera quelquefois une quantité déterminée, et d’autres fois, une fonction d’une ou de plusieurs des constantes etc. On emploie ici la notation pour rappeler l’origine de cette quantité, et non pour désigner une fonction de et seules. On peut observer que l’on a, d’après cette notation,

(3) M. Lagrange donne, dans la seconde édition de la mécanique analytique[1], une formule analogue à notre

  1. Tome 1er, pag. 329.